Si Duke Ellington a rejoint le Panthéon des grands compositeurs américains, il a aussi marqué l’histoire de la musique moderne par ses inoubliables collaborations : avec la chanteuse Ella Fitzgerald en 1957, le pianiste (chef d’orchestre) Count Basie puis le trompettiste Louis Armstrong en 1961, le saxophoniste John Coltrane en 1962…
A la tête de son orchestre, Duke Ellington parcourt le monde : de Paris à Moscou, de l’Amérique du Sud à l’Océanie. Premier jazzman convié à la Maison Blanche (en 1969 par Richard Nixon), invité à représenter la musique afro-américaine à Dakar en 1966 par le président sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Duke n’en n’oublie pas pour autant le public des clubs populaires, des festivals, enchaînant les grandes tournées de concert jusqu’à son hospitalisation en 1974.
Il s’éteint le 24 mai 1974, à l’âge de 75 ans. L’Amérique perd alors l’un de ses premiers ambassadeurs afro-américains, un jazzman d’influence et de renommée internationale. Pour ses funérailles, à New York, près de 12 000 personnes se sont réunies devant la cathédrale Saint Jean. New York, justement, là où il prenait le fameux “A” Train (ligne A du métro new-yorkais) et connut ses premières heures de gloire.
RadioFrance
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