"Blues boogie jam"
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29/10/22
MUSIC NEWS - Vitor Pereira - Individuation
"Individuation"
“Jung”, le quatrième album du guitariste Vitor Pereira, est entièrement inspiré par l'œuvre du psychiatre Carl Jung.
“Je m'intéresse à Jung depuis longtemps maintenant, sa description du monde fantastique et vivant qui imprègne notre inconscient m'épate encore aujourd'hui. Avant d'écrire cet album, j'ai réfléchi à la direction que je voulais prendre. J'étais intéressé par l'écriture d'une musique qui, d'une certaine manière, induisait un voyage se déplaçant organiquement à travers des moments improvisés et écrits, et explorant particulièrement le contraste entre l'obscurité et la luminosité.
Quand j'ai pensé à Jung, il y a eu un "déclic", c'était parfaitement logique ! Je devais approfondir mes connaissances, j'ai donc acheté un tas de livres et j'ai commencé à lire et à écrire de la musique. Environ un an après, je terminais la pièce numéro 7. C'était en plein milieu de la pandémie de Covid, donc pas de concerts pour tester la musique, mais j'ai réservé le studio et quelques répétitions et nous nous sommes lancés.
RadioFrance
JAZZ STARS - Louis Armstrong - Hee-Bee Jee-Bees
"Hee-Bee Jee-Bees"
Louis Armstrong (1901-1971) est un trompettiste, chanteur et compositeur américain.
Trompettiste et chanteur de génie, inventeur du scat, show-man exceptionnel, il est l'une des premières stars du jazz international.
Le premier Hot Five (1925 - 1926) se compose de Louis Armstrong au cornet, Johnny Dodds (clarinette), Kid Ory (trombone), Lilian Armstrong (piano) et Johnny Saint-Cyr (banjo). Les premières faces de Louis en tant que leader sont enregistrées sans basse ni batterie : My Heart, Gut Bucket Blues, Cornet Shop Suey, Muskrat Ramble, The King Of The Zulus, etc. Louis y définit le rôle du soliste dans l'orchestre de jazz et invente le scat (en essayant de continuer à chanter Hee-Bee Jee-Bees, alors qu'il avait fait tomber le texte à ses pieds!).
Pour former le Hot Seven (1927), Kid Ory laisse sa place à John Thomas, et Peter Briggs (tuba) et Baby Dodds (batterie) font leur entrée.
Louis enregistre ainsi quelques chefs d'oeuvre de plus : Twelfth Street rag, Potato Head Blues, Wild man Blues, Weary Blues, Gully Low Blues, etc.
Le second Hot Five (1927 - 1928) marque le retour de Kid Ory. Louis, définitivement fidèle à la trompette, enregistre alors ses plus beaux titres : West End Blues, Weather Bird (splendide duo avec le piano d'Earl Hines), No Papa No, Skip The Gutter, St James Infirmary, Tight Like This, etc.
Note: Louis Armstrong était surnommé Satchmo (pour satchel-mouth, littéralement bouche-sacoche) en raison de ses joues volumineuses.
JazzStyles
22/10/22
JAZZ STARS - Scott Joplin : le ragtime personnifié
"Maple leaf rag"
Scott Joplin est le plus grand compositeur qu'ait connu le Ragtime. Né au Texas, il vécut et joua à St. Louis de 1885 à 1893.
En 1894, il dirige le Texas Modley Quartet et joue dans des spectacles vaudeville.
Il commence à composer en 1895, et s’installe à Sedalia dans le Missouri. En 1898, il publie "Maple Leaf Rags" qui est son plus grand succès (75.000 partitions vendues en une année).
Il meurt en 1917, atteint de syphilis. Le ragtime va alors décliner pour donner naissance... au JAZZ !
JazzStyles
19/10/22
GRANDS NOMS DU JAZZ - Herbie Hancock - Rockit (Post bop)
"Rockit"
Les termes « Modern Mainstream » ou « Post Bop » sont utilisés pour toute musique jazz qui ne peut pas être associée aux styles historiques.
Dès 1979, une nouvelle approche est faite du Hard Bop des années 60, détachée des rythmes Groove et Funk de la génération précédente.
On y ajoutait les textures et influences des années 80 et 90, des rythmes antillais par exemple, sources de nouvelles inspirations pour les solistes.
JazzStyles
16/10/22
GRANDS NOMS DU JAZZ - Tom Jobim - Wave (World-Jazz)
"Wave"
John "Mahavishnu" Mc Laughlin (guitariste de Jazz Fusion) se rapprocha de la musique indienne, et joua notamment avec le violoniste indien Shankar.
Le pianiste Abdullah Ibrahim effectua quant à lui un retour aux sources, en s'inspirant de la musique d'Afrique du Sud.
Un autre courant de musiciens se rapprocha de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud.
Ainsi de Gato Barbieri, qui transposa sur un plan jazz les mélodies et les rythmes du Brésil, par exemple la samba, avec des résultats souvent très accrocheurs: c'était une musique tonique, lyrique, fortement enracinée dans le fonds populaire, qui permettait à un public plus large de goûter les plaisirs du jazz.
Sonny Rollins en fit autant, avec un autre résultat sonore, tout aussi intéressant.
De leur côté, les musiciens cubains et porto-ricains de N.Y. introduisirent la salsa dans le jazz. On avait toutefois déjà rapproché le jazz et les musiques d'Amérique centrale à l'époque du Bebop.
Remarque : beaucoup de musiciens sud et centre-américains sont arrrivés à cette "musique du monde" en faisant la démarche inverse : ils ont "jazzifié" leur musique (que rien au départ ne rapprochait du jazz). C'est le cas d'Antonio Carlos Jobim, Ray Barretto, Machito, Eddie Palmieri, Tito Puente, Mongo Santamaria, etc.
JazzStyles
15/10/22
MUSIC - Peggy Lee - Benny Goodman Orchestra - Why don't you do right (1943)
"Why don't you do right"
12/10/22
GRANDS NOMS DU JAZZ - Keith Jarrett - Danny boy (ECM)
"Danny boy"
En 1969, l'ancien contrebassiste allemand Manfred Eicher crée le label ECM : Editions of Contemporary Music.
Il enregistre les nouvelles musiques improvisées des américains Keith Jarrett ou Pat Metheny mais encourage aussi les influences classiques et folkloriques européennes.
Aujourd'hui, le label visionnaire est reconnu pour son esthétisme bien défini par sa devise - Le plus beau son après le silence - et il symbolise l'inventivité, les apports et les incroyables mélanges opérés au sein du jazz par les musiciens européens.
Parmi les fers de lance de la révolution ECM :des techniques d'enregistrement ultra-modernes permettant de restituer la sonorité d'
une salle de concert. un style graphique épuré et austère mettant en valeur la pureté glacée des oeuvres (les pochettes signées Barbara Wojirsch n'ont pas pris une ride et inspirent encore les jeunes créateurs).
une salle de concert. un style graphique épuré et austère mettant en valeur la pureté glacée des oeuvres (les pochettes signées Barbara Wojirsch n'ont pas pris une ride et inspirent encore les jeunes créateurs).
JazzStyles
07/10/22
MUSIC - David Linx - Guillaume de Chassy - Matteo Pastorino - Drown out the noise
Pour l'album On Shoulders We Stand, le trio a décidé de se mettre à l'épreuve et de jouer avec le feu. Guillaume de Chassy a retranscrit pour la voix des thèmes écrits pour piano de Bach, Chopin, Rachmaninov, Schubert, Mompou, Scriabine, Chostakovitch et Ravel. Le funambule David Linx, particulièrement à l'aise sur ces partitions, leur a prêté ses mots et les emmène au-delà de la virtuosité, avec une précision extrême, vers une douceur divine quand le clarinettiste sarde Matteo Pastorino les sublime avec son phrasé poétique et un son magistral. « Nous n’inventons rien totalement ; nous nous tenons sur les épaules des grands créateurs qui nous ont précédés ou de ceux que nous côtoyons aujourd’hui : musiciens, peintres, écrivains … ces géants nous soutiennent et nous inspirent chaque jour ».
"Drown out the noise"
Les partitions de ces illustres compositeurs de musique classique « constituent la langue maternelle de Guillaume de Chassy dont les transcriptions ouvrent des espaces de liberté au clarinettiste sarde Matteo Pastorino », précise un communiqué. Le pari de marier ces deux langages que sont le jazz et le classique est tout à fait réjouissant. David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino inventent ici une musique intemporelle à écouter religieusement.
RadioFrance
05/10/22
04/10/22
FEEL JAZZ (6/6) - Renouvellement
Le jazz n’a que cent ans : comparé à l’histoire globale de la musique, il est jeune, finalement. Et pourtant il a déjà eu mille vies : d’abord improvisé dans les clubs et cabarets, puis musique d’orchestre pour faire danser, il a aussi été bop, cool et free.
Il se régénère, parce qu’il est menacé. Si le bebop naît dans les années 1940, c’est par exemple en réaction à la discipline qui règne parmi les orchestres big band. Les musiciens be bop, tels que le pianiste Thelonious Monk et le saxophoniste Charlie Parker, veulent lâcher prise, revenir aux sources de leur musique.
Près de vingt ans plus tard, le mouvement free jazz repousse encore davantage les limites structurelles du jazz. Rythmes et modes harmoniques sont totalement bouleversés par les jeux d’Ornette Coleman, Cecil Taylor ou Charles Mingus.
Ce renouvellement propre au jazz n’est pas uniquement musical, il l’est aussi dans ses inspirations et lieux de diffusion. Dès les années 1930, les tournées européennes de Louis Armstrong et Duke Ellington consacrent le genre en Europe, et notamment à Paris, où il est presque plus favorablement perçu qu’aux Etats-Unis, poussé par des figures telles que le producteur Hugues Panassié.
Car le jazz, bien que musique de l’inspiration et de l’instantané, n’en reste pas moins étroitement lié à l’histoire du disque et de la radio. Il y a les grands artistes, mais aussi les grands producteurs, Hugues Panassié pour la France et Norman Granz, pour les Etats-Unis, qui auront œuvré pour la diffusion et la reconnaissance du genre. D’ailleurs sans enregistrement, cette musique de l’instant, souvent jouée sans être écrite, ne nous serait peut-être jamais parvenue…
RadioFrance
01/10/22
FEEL JAZZ - (5) - Et que ça swingue !
Qu’est-ce que le swing ? Cela revient presque à demander ce qu’est le jazz, tellement les deux notions sont aussi indissociables que flous. Le jazz swingue, il donne une sensation de balancement. Son beat n’est pas simplement un rythme, des mesures, c’est une manière de donner vie à la musique.
Et chacun son swing ! « Mais, voyons… le swing c’est… enfin on le sent, en quelque sorte… » répond ainsi Ella Fitzgerald à un journaliste. « C’est quelque chose qu’il faut sentir ; une sensation que l’on peut transmettre aux autres », disait Glenn Miller, quand pour Ozzie Nelson, le swing est « une fermeté compacte dans l’attaque, combinant la partie rythmique aux autres instruments, pour provoquer chez ceux qui l’écoutent l’envie de danser ».
Il y a le swing des big band et de Count Basie, orchestral et dansant, celui de Charlie Parker et Dizzy Gillepsie, déroutant et complexe… au même titre que l’improvisation, le swing fait partie intégrante du jazz.
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BELLES VOIX FEMININES DU JAZZ - Nina Simone - Little girl blue
"Little girl blue"