Número total de visualizações de páginas

17/03/22

SUR LA ROUTE DU BLUES - Clarksdale : le « Ground Zero » du blues

Ground Zero Blues Club © Anissa Hammadi

Le soir, c’est une tout autre ambiance à Clarksdale, quand les fantômes du blues hantent les juke joints mythiques de la ville. Ces clubs ont joué un rôle essentiel dans le développement de la musique noire. À l’époque où les établissements blancs fermaient leurs portes aux artistes noirs, c’est dans ce type de club qu’ils se retrouvaient pour boire, danser et jouer.

Deux d’entre eux ont gardé cet esprit-là :

- Le Ground Zero Blues Club (387 Delta Ave, photo). Le propriétaire de ce bar n’est autre que l’acteur Morgan Freeman. On y écoute du blues, du vrai. Certains esquissent des pas de danse devant la scène. Chaque centimètre est raturé d’inscriptions au feutre noir, même les chaises et les tableaux.

On ne peut que tomber sous le charme de l’établissement, avec la table de billard à l’entrée, les canapés devant le bar et le groupe adorable au look country. Avec un peu de chance, vous serez accueilli par une poignée de main du co-propriétaire qui vous tendra sa carte de visite.

- Le Red (395 Sunflower Ave). À quelques mètres du Ground Zero, autre atmosphère, autre style. Comme son nom l’indique, la lumière tamisée du bar est 100 % rouge. La scène est seulement délimitée par un tapis pour être au plus près du public. Un lieu intimiste et encore plus authentique que le Ground Zero.

On apprécie la chaleur et la simplicité des artistes. Au moment de la pause, le chanteur prend le temps de serrer la main de chaque spectateur. Un responsable du bar en profite pour se saisir du micro et lancer : « Do you feel the blues as I feel it ? » (« Ressentez-vous le blues comme moi ? ») On le confirme : nulle par ailleurs vous n’approcherez l’âme du blues autant qu’à Clarksdale !

Routard

Sem comentários:

Enviar um comentário

BELLES VOIX FEMININES DU JAZZ - Nina Simone - Little girl blue

"Little girl blue"