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28/12/22

TOP 2022 - N° 1 - MUSIC - Count Basie - Easin it

 TOP 2022 - N° 1

28/05/22

"Easin it"

TOP 2022 - N° 2 - MUSIC - The Smocking Time Jazz Club

 TOP 2022 - N° 2

21/05/22

TOP 2022 - N° 3 - MUSIC - Count Basie - I Needs To Be Bee'd With -1965

 TOP 2022 - N° 3

31/05/22

"I Needs To Be Bee'd With"

TOP 2022 - N° 4 - HISTOIRES DE JAZZ - Art Pepper, les fils se touchent

 TOP 2022 - N° 4

21/06/22


Le saxophoniste et clarinettiste Art Pepper est une légende. Si ses frasques et son côté sulfureux ont souvent pris le dessus, on ne devrait jamais oublier qu’il s’agit avant tout d’un très grand musicien.

Dès l’adolescence, il est confronté à de sérieux démêlés sentimentaux et à des addictions en tout genre. Il vivra l'enfer une grande partie de sa vie, confronté au manque d’argent permanent ou même à la privation d’instrument qu’il gageait pour rembourser ses dettes. Alternant prison et cures de désintoxication, il ne sortait parfois que le temps d’une tournée ou de séances de studio. Heureusement, de nombreux disques témoignent de son génie et certains concerts restent inoubliables.

FranceCulture

TOP 2022 - N° 5 - DESTINATION JAZZ - Chattanooga, Tennessee : le jazz grand public

 TOP 2022 - N° 5

16/06/22

 

Réputée pour sa cuisine traditionnelle du Sud et ses loisirs de plein air, Chattanooga est également la ville natale de Bessie Smith, Jimmy Blanton, Lovie Austin et Yusef Lateef, récompensé par un Grammy. La ville reste essentielle au jazz américain, en partie grâce à Jazzanooga, un organisme à but non lucratif qui préserve l’histoire musicale locale et organise d’août à octobre les Levitt AMP Chattanooga Music Series, une série de concerts hebdomadaires. Un festival, des conférences et des discussions font également partie de la programmation culturelle annuelle de Jazzanooga en l’honneur du jazz et des arts. Barking Legs Theater propose les mercredis soir l’événement gratuit « Jazz in the Lounge », ainsi qu’une jam-session une fois par mois. Les jeudis, St. John’s Meeting Place organise des soirées jazz live. Les passionnés de musique peuvent admirer la collection de guitares rares du Songbirds Guitar Museum ou découvrir des souvenirs au Bessie Smith Cultural Center.
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TOP 2022 - N° 6 - GRANDS NOMS DU JAZZ - Sidney Bechet - New Orleans

 TOP 2022 - N° 6

01/07/22


"On the sunny side of the street"

Le style Nouvelle-Orléans, ou "Classic Jazz" a commencé avec des groupes de cuivres qui animaient les soirées dansantes à la fin du 19ème siècle. Beaucoup d'instruments avaient été récupérés de la guerre de Sécession (cornet, clarinette, saxophone, trombone, tuba, banjo, basse, guitare, tambours, et quelquefois piano).

Les arrangements musicaux variaient énormément d'une interprétation à l'autre et des solos improvisés venaient enrichir la mélodie. Cette toute nouvelle musique introduisait les syncopes ragtime dans des mélodies populaires, hymnes, marches, chansons de travail, etc.

Quels instruments?

Le cornet (ou la trompette) assurait le thème principal, soutenu par la clarinette qui apportait des ornements mélodiques en se promenant du grave à l'aigu.
Trombone, tuba et contrebasse assuraient les lignes de basse, tandis que la section rythmique revenait au banjo (ou guitare), à la batterine et parfois au piano.

Dixieland

On confond parfois les styles "Nouvelle-Orléans" et "Dixieland" : le mot "Dixieland" désigne plus spécifiquement le jazz joué par les musiciens blancs (la première musique gravée sur cire est celle de l'Original Dixieland Jazz Band, en 1917 à Chicago).

En 1901, le cornettiste Joseph Oliver est sacré "roi du jazz" et prend le surnom de "King Oliver". Dès 1923, ses enregistrements tranchent avec la polyphonie primitive des premiers pionniers (parmi les musiciens de son groupe : le cornettiste Louis Armstrong et sa future épouse, la pianiste Lil' Hardin).

La fermeture de Storyville, quartier "chaud" de La Nouvelle-Orléans, en novembre 1917, provoque le chômage de nombreux musiciens qui rejoignent les grandes vedettes déjà installées à Chicago : le pianiste Jelly Roll Morton, le clarinettiste Sidney Bechet — qui se produit pour la première fois en Europe en 1919 avec le Southern Syncopated Orchestra — et les trompettistes King Oliver et Louis Armstrong.

JazzStyles

TOP 2022 - N° 7 - DESTINATION JAZZ - New York, État de New York : un temple du jazz

 TOP 2022 - N° 7

2/06/22

Le légendaire Cotton Club, un monument de Harlem à New York

New York est bercé par le jazz depuis les années 1920 et 1930, avec les voix de Duke Ellington, Jimmie Lunceford, Louis Armstrong, Billie Holiday et Cab Calloway chantant au légendaire Cotton Club de Harlem. Aujourd’hui, la ville s’impose comme un temple du jazz au travers de ses brunchs, de ses deux musées dédiés à ce genre musical (le National Jazz Museum et le Louis Armstrong House Museum) et de ses festivals comme la Jazz Age Lawn Party en août et le Winter Jazzfest en janvier. Pendant votre séjour, vous pourrez sans problème assister chaque soir à un concert dans une salle emblématique différente. Dizzy’s Club Coca-Cola, qui fait partie du Jazz at Lincoln Center et qui est dirigé par Wynton Marsalis, mise sur sa cuisine inspirée du Sud et sa célèbre Late Night Session ouverte aux nouveaux talents. Autre superbe endroit à visiter : le Birdland Jazz Club NYC, qui a reçu comme première vedette en 1949 la légende Charlie « Bird » Parker. L’occasion de déguster des plats cajuns tout en écoutant du jazz dans l’un des clubs les plus prestigieux de la ville. Le Blue Note, véritable institution culturelle dans Greenwich Village, attire des inconditionnels du monde entier, pressés d’écouter des musiciens de jazz du cru, parfois rejoints sur scène par les plus grandes pointures mondiales. L’Iridium, où le guitariste Les Paul a joué toutes les semaines pendant 14 ans, continue d’accueillir des superstars de la chanson et de la musique. Vous avez peur de passer à côté de quelque chose ? Le Smalls Jazz Club diffuse en direct et gratuitement chacun de ses concerts.
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TOP 2022 - N° 8 - BB King - How blue can you get "How blue can you get"

 TOP 2022 - N° 8

3/06/22

"How blue can you get"

TOP 2022 - N° 9 - James Morrison & Schagerl All Star Big Band feat. Thomas Gansch - The Flintstones

 TOP 2022 - N° 9

23/06/22

"The flintstones"

TOP 2022 - N° 10 - DESTINATION JAZZ - Chicago, Illinois : l’histoire d’une migration musicale

 TOP 2022 - N° 10

07/06/22

Concert en plein air au Jay Pritzker Pavilion dans le Millennium Park, Chicago

Ce n’est pas un hasard si le jazz a pris ses aises dans l’une des villes culturelles américaines les plus importantes. Cela remonte au début du XXe siècle, lorsque la grande migration a contraint les musiciens afro-américains de blues et de jazz à quitter le fleuve Mississippi pour rejoindre les villes du Nord. Plongez dans l’histoire au Green Mill Jazz Club, un ancien bar clandestin du quartier Uptown de Chicago ouvert en 1907, qui propose aujourd’hui une programmation éclectique, accueillant aussi bien des artistes solos que des orchestres. Autre club historique à visiter : Jazz Showcase, qui présente des musiciens locaux et internationaux depuis 1947, tous les soirs ainsi que les dimanches après-midi. Dînez, puis attardez-vous au bar pour écouter deux groupes chaque soir à l’Andy’s Jazz Club & Restaurant, à deux pâtés de maisons au nord de la rivière Chicago et à proximité du quartier commerçant Magnificent Mile et de Grant Park. Chicago accueille également deux festivals, le Chicago Jazz Festival lors du week-end du Labor Day, début septembre, et le Hyde Park Jazz Festival, fin septembre.


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22/12/22

JAZZ STARS - John Coltrane - A love supreme

"A love supreme"
 

John Coltrane

John Coltrane (1926-1967) est un saxophoniste et compositeur américain, chef de file du Free-jazz dans les années 1960.

Album "Giant Steps"

Dans cet album paru en 1960, John Coltrane démontre non seulement son génie en tant que saxophoniste, mais aussi ses talents de compositeur (il signe toutes les pistes de l'album).

L'influence de ses partenaires Dizzy GillespieMiles Davis, et Thelonious Monk transparait ici dans la finesse de ses morceaux, dont le célèbre "Naima" (nom de sa première épouse).

Album "A Love Supreme"

John Coltrane enregistre cet album en 1964 avec son quartette (dont le sublime McCoy Tyner au piano).

les intérêts mystiques et spirituels du saxophoniste John Coltrane sont à l'origine de ce chef-d'oeuvre, qu'il considère comme une offrande à Dieu (Coltrane s'intéressait à toutes les religions et croyait en un Dieu unique : "A Love Supreme").

L'oeuvre est très simplement construite sur quatre notes, les improvisations modales qui en découlent tournant autour d'une ascétique mélopée.


JazzStyles

17/12/22

JAZZ STARS - Thelonious Monk - Don't blame me

"Don't blame me"

Thelonious Monk (1917–1982) est un pianiste et compositeur américain, figure majeure de l'histoire du jazz.

Enfant prodige, il apprend seul le piano, et dès 13 ans gagne tous les concours amateur de sa région.

A vingt-deux ans, il est le pianiste attitré du Minton's club à Harlem. C'est au cours de jam sessions (avec Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Charlie Christian, etc.) qu'il met au jour un nouveau style jazz : le bebop.

Thelonious Monk


En 1951, arrêté pour détention de stupéfiants, il est interdit de jouer dans les clubs de New York pendant six ans.

Il enregistre ses premiers solos de piano en 1954, à Paris.

À partir de 1959, sa collaboration avec John Coltrane ainsi qu'une tournée mondiale consolident sa réputation de "Grand prêtre du be-bop".
En 1964, il fait même la couverture du Times, le célèbre magazine américain.

Il passe les 6 dernières années de sa vie chez son amie la baronne de Koenigswarter, sans toucher le piano, dans un mutisme presque total, avant de décéder d'une hémorragie cérébrale en février 1982.

JazzStyles

16/12/22

ALL ABOUT JAZZ - Notre langage

 

"Notre langage" (1924 - 1929) - Tout comme le marché boursier qui monte en flèche, le jazz prend son essor et est désormais partout, avec pour représentants des musiciens et chanteurs tels que Bessie Smith, impératrice du blues, Bix Beiderbecke, première grande star blanche du jazz, et Benny Goodman pour qui la musique offre une chance de s'échapper des quartiers pauvres. À New York, Duke Ellington passe des quartiers chics à la boîte de nuit la plus célèbre de Harlem, le Cotton Club. Grâce à la diffusion par les radios de sa musique dans les foyers américains, il devient une gloire nationale. Louis Armstrong combine ses talents de soliste et de chanteur pour créer le "Scat".

PointCulture

12/12/22

JAZZ STARS - Ornette Coleman - Ramblin'

"Ramblin' " 

Ornette Coleman

Ornette Coleman enregistre le disque "Free Jazz" en 1960, à la tête d'un double quartette, avec comme seule règle, l'improvisation absolue.

Le free jazz correspond à son époque: prise de conscience, évolutions et révoltes de la communité noire aux Etats-Unis. Le free jazz représente une prise de conscience des musiciens noirs pour que le jazz ne soit pas ce que les blancs souhaiteraient qu'il soit. Les Musiciens s'organisent pour être plus libres et plus solidaires.

JazzStyles

10/12/22

ALL ABOUT JAZZ - (2/12) - Le cadeau

Paul Whiteman - "Happy feet"
2. "Le Cadeau" (1917 - 1924) - Bars clandestins, jeunes filles délurées et argent facile deviennent les emblèmes des "Années Folles" et de "l'Âge d'or du jazz". Deux grandes villes des États-Unis, Chicago et New-York, ainsi que deux artistes extraordinaires, dont les vies et la musique couvriront presque tout le XXe siècle, symbolisent cette époque : Louis Armstrong et Duke Ellington. Durant les années 20, Paul Whiteman, un musicien blanc, vend des millions de disques en jouant une musique jazz douce et symphonique, tandis que Fletcher Henderson, un pianiste noir, et son groupe à la musique novatrice, enflamment la piste de danse du Roseland, un club réservé aux blancs. En 1924, Henderson fait venir Louis Armstrong jusqu'à New York pour qu'il ajoute sa science de l'improvisation au groupe. Grâce à lui, le monde entier va bientôt apprendre à "swinguer".

PointCulture

06/12/22

ALL ABOUT JAZZ - 1/12

"Le Gombo" (Des débuts à 1917) - Le jazz apparaît dans les années 1890 à la Nouvelle-Orléans, dont les rues vivent alors au son des fanfares, de l'opéra italien, des rythmes des Caraïbes et des spectacles de ménestrels. À partir de tous ces ingrédients, les musiciens afro-américains vont créer une nouvelle musique en mélangeant des syncopes de ragtime avec l'esprit et le feeling du blues.
"One step"
Au début du XXe siècle, le terme "jazz" apparaît pour évoquer cette nouvelle musique. Avant la Première Guerre mondiale, très peu d'Américains ont pu écouter du jazz, mais en 1917, le groupe "Original Dixieland Jazz" formé de musiciens blancs originaires de la Nouvelle-Orléans, enregistre un hit qui catapulte le groupe vers une célébrité soudaine. 

Les Américains deviennent fous de cette nouvelle musique et "l'Âge d'or du jazz" peut commencer.

PointCulture

JAZZ STARS - Django Reinhardt

 

Django Reinhardt

Jean-Baptiste Reinhardt, dit "Django" (1910-1953), est un guitariste de jazz français.

Issu d'une famille manouche, il est considéré comme le fondateur du jazz gitan (jazz manouche) et l'un des guitaristes majeurs du 20ème siècle.

Il apprend la guitare en autodidacte, dans la roulotte familiale, en négligeant le solfège. Improvisateur de génie, il ne sut jamais lire la musique.

A dix-huit ans, il est grièvement brûlé à la main lors de l'incendie de sa roulotte. Il gardera l'auriculaire et l'annulaire de la main gauche paralysés. Django Reinhardt invente alors une nouvelle technique de doigté.

En 1931, il découvre le jazz grâce à Louis Armstrong et Duke Ellington.

En 1934, il fonde avec Stéphane Grappelli un quintette à cordes : le Quintette du Hot Club de France.

En octobre 1940, il compose "Nuages ".

À la fin de sa vie, Django Reinhardt se tourne vers le bebop, et consacre plus de temps à ses autres passions : la pêche, la peinture et le billard.

JazzStyles

04/12/22

JAZZ STARS - Miles Davis - So what

 
"So what"

Miles Davis

Miles Davis : Birth of Cool, 1957

Avec The Birth of Cool, le trompettiste Miles Davis cherche à revenir à une musique plus apaisée et plus accessible que l' "intellectuel" Bebop. C'est la naissance du mouvement "cool" qui connaîtra un succès particulier auprès des musiciens de la West Coast, et dont l'un des principaux représentants est le trompettiste Chet Baker.

Participent à l'album : Lee Konitz (saxo alto); Gerry Mulligan (saxo bariton); J.J. Johnson (trombone), Al Haig (piano), Max Roach et Kenny Clarke (Batterie).

Miles Davis : Kind of Blue,1959

Avec l'album Kind of Blue (Miles Davis, John Coltrane, Bill Evans), le jazz modal est né : au lieu d'utiliser les accords comme base d'improvisation, on utilise les modes d'une même tonalité (harmonie statique), en tenant parfois un même accord pendant 16 mesures.
D'où et une plus grande liberté d'improvisation, et des mélodies d'une forme nouvelle.

Remarque : Kind of Blue est le disque de jazz le plus vendu dans le monde!

Miles Davis : Bitches Brew, 1969

En 1969, en plein mois d'août, Miles Davis convoque ses musiciens en studio. Encore au début de sa période électrique, il a en tête un double album, rien de précis, juste quelques idées, quelques accords et de vagues lignes mélodiques.
Il compte sur Wayne Shorter et Joseph Zawinul pour lui fournir des thèmes que lui-même arrangera. Les autres compositions, ils les créeront sur place, tous ensemble. Miles ordonne à Teo Macero, son producteur, de tout enregistrer. Sur ses indications, ses petits gars peuvent improviser des heures, inventer un jazz d'une richesse inouïe. Canaliser leurs discours, Miles sait le faire. Depuis In A Silent Way sa formation s'est encore étoffée. Il possède une douzaine d'hommes en charge des couleurs, du tissu sonore autour duquel il organisera leurs échanges.

Depuis quelques mois, sa musique est radicalement nouvelle. Avec Bitches Brew elle l'est plus encore. Miles le visionnaire emprunte partout mais sa fusion, très personnelle, est à l'image de son génie.


JazzStyles

01/12/22

JAZZ STARS - Nina Simone - Ain't got I got live

"Ain't got, I got live"

Nina Simone

Nina Simone (1933 2003) est une pianiste, chanteuse et compositrice américaine.
D'abord pianiste classique (formée à la Juilliard School de New York), elle a des difficultés à trouver sa place dans un milieu masculin et raciste.

Puis elle s'oriente vers le jazz, et commence à chanter, et c'est la révélation. Son premier single "I love you porgy / he needs me" est vendu à un million d’exemplaires.

Elle s'illustre également dès les années 60 par ses actions en faveur des droits civiques et de l'égalité raciale.

En 1987, sa chanson "My Baby Just Cares For Me" rencontre un énorme succès.

Installée dans les Bouches-du-Rhône en 1993, elle y restera jusqu'à son décès le 21 avril 2003

JazzStyles

BELLES VOIX FEMININES DU JAZZ - Nina Simone - Little girl blue

"Little girl blue"