Louis Armstrong - "Go down Moses"
Fruit du métissage
On résume parfois le jazz à la rencontre entre les musiques africaines, importées aux Etats Unis par les esclaves, et le répertoire classique européen. Une fusion des chants et rythmes des peuples noirs avec les modes harmoniques des blancs.
Or le jazz est né de toutes les musiques, de même qu’il a continué à évoluer et absorber d’autres genres tout au long de son histoire. Si on retrouve bien dans le jazz, et en particulier dans celui des années 1920, la trace des negro spirituals (en témoigne par exemple la reprise du chant Go Down Moses, « Laisse aller mon peuple » par Louis Armstrong), du ragtime et du blues, on en perçoit pas moins d’autres influences musicales, intraçables et variées.
Ce métissage des origines, les musiciens jazz n’ont eu de cesse de le cultiver, multipliant ou développant leurs instruments, grossissant ou réduisant leurs formations, et mélangeant les musiques pour survivre, s’adapter ou, au contraire, refuser la réappropriation industrielle de leur art.
RadioFrance
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