Parallèlement au West Coast Jazz, des musiciens de New York, Detroit ou Philadelphie proposent une nouvelle version du be-bop — moins sophistiquée et plus populaire — aux harmonies empruntées au blues et au gospel, et invoquent un retour à un expressionnisme moins intellectualisé, plus "soulful".
Les Jazz Messengers du batteur Art Blakey — le pianiste Horace Silver, et le trompettiste Clifford Brown qui forme par la suite un quintette emblématique avec Sonny Rollins —, sont réunis à partir de 1954 et cristallisent l’essentiel des expérimentations sonores et musicales du hard bop.
À la même époque, le chanteur et pianiste Ray Charles, influencé à ses débuts par Nat King Cole, donne ses premières lettres de noblesse au rhythm and blues et à la musique soul. Le contrebassiste Charles Mingus présente son premier Jazz Workshop (littéralement « atelier de jazz »), une musique « en colère » qui annonce le free jazz.
En France, Sidney Bechet fait salle comble, Django Reinhartd a électrifié sa guitare et les Jazz Messengers font les beaux soirs du Club St-Germain à Paris.
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