"Dancing in your head"
Critiqué car ses improvisations, notamment par Miles Davis, sont jugées chaotiques. Il rejetait la notion d’accord.
Né à Fort Worth, Texas, Coleman est l’un des innovateurs les plus radicaux de l’histoire du jazz. Son approche, qu’il appelait “harmolodique”, libère l’improvisation des structures harmoniques préétablies, permettant aux musiciens d’improviser librement tout en maintenant une cohérence collective.
Ses premiers albums pour Atlantic Records, notamment “The Shape of Jazz to Come” et “Change of the Century”, ont provoqué des réactions polarisées dans la communauté du jazz. Certains critiques et musiciens l’ont rejeté comme un charlatan qui ne maîtrisait pas son instrument, tandis que d’autres l’ont acclamé comme un visionnaire libérant le jazz de conventions devenues restrictives.
L’album “Free Jazz” (1960), qui a donné son nom à tout un mouvement, présente un double quatuor improvisé collectivement sans structure préétablie pendant près de 40 minutes – une approche révolutionnaire à l’époque. Tout au long de sa carrière, Coleman a continué d’explorer, incorporant des éléments de musique classique, de rock et de musiques du monde, comme dans sa composition symphonique “Skies of America” (1972) et ses collaborations avec le groupe Prime Time qui mêlaient jazz et funk.
En 2007, il reçoit le prix Pulitzer pour son album “Sound Grammar”, une reconnaissance tardive de son importance. Bien que controversé jusqu’à la fin, Coleman a élargi les possibilités expressives du jazz d’une manière que peu de musiciens ont égalée.
LaCultureGenerale
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