"Body and soul"
Número total de visualizações de páginas
31/07/24
A LA DECOUVERTE DE : Jack Teagarden
"Stardust"
Né le 20 août 1905 à Vernon, le tromboniste Jack Teagarden étudie successivement le piano, le saxhorn, puis le trombone. Ses parents et ses frères et sœurs sont tous musiciens.
Il commence à jouer professionnellement à l’âge de 13 ans. Il va se produire avec les meilleurs musiciens du moment : Louis Armstrong, Benny Goodman, Bix Beiderbecke, Hoagy Carmichael… La consécration arrive lorsqu’en 1947, Louis Armstrong l’engage dans son « All Stars », au sein duquel il restera 4 ans. A partir de 1951, il dirige son propre « all stars ». Mais Jack a une santé fragile, et une pneumonie l’emporte en 1964.
DocteurJazz
30/07/24
JAZZ NEWS -Yosef Gutman Levitt dévoile son album "Why Ten?"
"Why ten ?"
ll est sorti le 21 juin dernier.
Le bassiste et compositeur Yosef Gutman Levitt vient de sortir l'album "Why Ten?" avec l'un des meilleurs guitaristes de jazz au monde, le célèbre Gilad Hekselman. "Why Ten?" fait suite à l'album précédent de Levitt, "Soul Song", paru en 2023, une sortie inspirée avec le grand Lionel Loueke à la guitare. Dans cette remarquable vitrine, on retrouve Hekselman, né à Tel-Aviv et installé à New York, en compagnie de Levitt à la basse droite et acoustique-électrique, Ofri Nehemya à la batterie et Gilad Ronen aux bois additionnels, jouant principalement des originaux de Levitt-Ronen dans un cadre raffiné et profondément mélodique. Stefano Amerio, ingénieur primé, a enregistré et mixé l'album.
JazzRadio
29/07/24
A LA DECOUVERTE DE : Roy Eldridge
Né le 30 janvier 1911 à Pittsburgh, le trompettiste Roy Eldridge est un musicien important de la période swing des années 1930/1940. Il débute à la batterie, puis se tourne rapidement vers la trompette. Sa carrière se lance réellement lorsqu’il s’installe à New York en 1930. Il y joue notamment avec Fletcher Henderson, Billie Holiday, Gene Krupa, Artie Shaw…
Il affectionne les grands orchestres, mais c’est dans les tournées du J.A.T.P (Jazz at the philarmonic) qu’il va révéler tout son talent d’improvisateur. Son style est très coloré, inventif, expressif et parfois acrobatique ! Il a influencé nombre de trompettistes de la génération suivante, dont Dizzy Gillespie, qui dit de lui qu’il est le lien essentiel entre la tradition et la modernité.
DocteurJazz
28/07/24
JAZZ NEWS - John Mayall - pionnier du blues britannique - est décédé
"So many roads"
JazzRadio
A LA DECOUVERTE DE : Zutty Singleton
Né le 14 mai 1898 à Bunkie en Louisiane, le batteur Zutty Singleton est surtout connu pour avoir joué dans les diverses formations de Louis Armstrong, dont le célèbre « Hot Five ». Il a également joué avec Fats Waller, Jelly Roll Morton, Sidney Bechet…
En 1951, il grave un solo de batterie d’anthologie : « Drum Face », qui fera date dans l’histoire de la batterie jazz. Si l’on parle de batterie de style « New-Orleans », il faut également citer Sidney Catlett et Baby Doods, qui sont aussi de très grands batteurs de cette période.
DocteurJazz
27/07/24
A LA DECOUVERTE DE : Wellman Braud
Né le 25 janvier 1891 à St James Parish en Louisiane, le contrebassiste Wellman Braud dirigeait des orchestres dans le quartier de Storyville à la Nouvelle-Orléans, avant de partir pour Chicago en 1917. Au début des années 1920 il rencontre Duke Ellington, qui l’engage. Wellman Braud dont le jeu est très varié, développera et popularisera plusieurs techniques de contrebasse.
Il joue d’abord à l’archet, puis il sera l’un des premiers bassistes à utiliser le « Slap » (Tirer sur les cordes pour les faire claquer). Enfin, il sera le premier à développer la technique de la « walking bass » (jouer tous les temps) ce qui fait de lui le précurseur de la contrebasse moderne…
DocteurJazz
26/07/24
A LA DECOUVERTE DE : Jelly Roll Morton - Jelly Roll Blues
Né le 20 octobre 1890 à la Nouvelle-Orléans, Jelly Roll Morton (Ferdinand Joseph Lamothe, de son vrai nom), était un pianiste très influent à la naissance du jazz. C’était un personnage particulier et excentrique (il s’était fait incruster deux diamants sur ses dents de devant). Il était parfois détesté mais toujours respecté. Il prétendait qu’il était « L’inventeur du jazz », ce qui n’était pas totalement faux ! C’était d’ailleurs inscrit sur ses cartes de visite !
Ce pianiste a révolutionné le rythme du ragtime, pour le transformer en jazz, en y ajoutant des syncopes notamment. Jelly Roll était aussi un très grand compositeur. Son orchestre le plus fameux s’appelait les « Red Hot Peppers » et se produisait à Chicago dans les années 1920.
DocteurJazz
25/07/24
A LA DECOUVERTE DE : Sidney Bechet
"Midnight in Paris"
Né le 14 mai 1897 à la Nouvelle-Orléans, le clarinettiste et saxophoniste Sidney Bechet peut être qualifié de prodige musical, tant il a marqué de son empreinte le jazz traditionnel. Clarinettiste à ses débuts, il va découvrir à Chicago le saxo soprano, qui correspond davantage à son caractère de leader. Cet instrument va lui permettre également de développer son célèbre vibrato.
Forte tête et bagarreur, il ne restera jamais bien longtemps dans les orchestres qui l’engagent. Duke Ellington le gardera seulement 3 mois en 1924 ! Il s’installe en France en 1949 et y restera jusqu’à sa mort en 1959. Il composera son morceau le plus célèbre « Petite Fleur » en 1952.
DocteurJazz
23/07/24
A LA DECOUVERTE DE : Kid Ory
Né le 25 décembre 1886 dans une plantation en Louisiane, Kid Ory était un tromboniste Créole de la Nouvelle-Orléans. Il dirigea l’un des tout premiers orchestres de jazz dans les années 1910, dans lequel il engagea de grands musiciens comme King Oliver ou Louis Armstrong.
En 1922, il est le premier musicien noir à enregistrer un disque de jazz. Il fut également un acteur très important de la période du Dixieland « revival » des années 1940.
DocteurJazz
22/07/24
A LA DECOUVERTE DE : Louis Armstrong - West end blues
"West end blues"
Né le 4 août 1901 à la Nouvelle-Orléans, le trompettiste et chanteur Louis Armstrong est l’une des figures les plus marquantes de la musique de jazz, dont il est sans nul doute l’un des créateurs. Il popularisera également une technique d’improvisation vocale appelée « Scat » (chanter sans paroles, avec des onomatopées). Durant un placement en maison de correction à l’âge de 12 ans, Louis apprend seul à jouer du cornet. Il est très doué, et à sa sortie en 1914, il sera vite engagé dans de nombreux orchestres à la Nouvelle-Orléans, notamment celui de King Oliver.
Ses orchestres les plus célèbres sont le « Hot Five », et le « Hot Seven » à Chicago dans les années 1920, et le « All Stars » dans les années 1950. Louis jouait toujours avec un mouchoir à la main, pour s’essuyer les lèvres, que sa mauvaise position de jeu avait déformées, d’où le surnom de « Satchmo » (abréviation de « Satchel mouth » : bouche en sacoche) qui le suivit pendant toute sa carrière.
DocteurJazz
20/07/24
MUSIC - Norah Jones livre une performance live incroyable pour "I Just Wanna Dance"
"I just wanna dance"
Un morceau extrait de son nouvel album.
Norah Jones continue de s'imposer comme une artiste de référence du jazz vocal et du blues. A 45 ans, elle vient de sortir un tout nouvel album nommé "Visions" en mars dernier. Un disque plutôt bien reçu par la critique, convaincue par la chanteuse à la voix d'or. Pour ceux qui doutent encore de ses qualités, elle a sorti au début du mois le clip de la version live de "I Just Wanna Dance", extrait de son nouvel album. Un véritable petit bonbon auditif, où on retrouve la chanteuse accompagnée d'une petite troupe (batterie, guitare, piano, clavier et basse seulement), qui nous fait passer une belle émotion avec sa musique. On vous laisse vous régaler !
JazzRadio
19/07/24
18/07/24
MUSIC - Beth Hart - Little Heartbreak Girl
Il y a quelques mois, Beth Hart nous gratifiait de "Little Heartbreak Girl", une nouvelle chanson reflétant son talent inné à mettre en musique ses émotions pures et authentiques, des moments profonds que l’on a tellement hâte de partager à nouveau avec elle en concert.
A propos de ce titre, elle avait déclaré lors de sa sortie :
"Je suis très reconnaissante du soutien indéfectible que vous m’avez apporté au cours des périodes compliquées que j’ai traversées ces derniers temps. C’est pourquoi j’ai décidé de partager ‘Little Heartbreak Girl’ avec vous. Elle est dédiée à tous ceux qui sont restés à mes côtés, y compris vous tous ! Votre amour et votre compréhension comptent énormément pour moi."
JazzRadio
17/07/24
16/07/24
JAZZ NEWS - Brooklyn Funk Essentials fête les 30 ans de son premier album
Avec un nouvel EP ‘Blow Your Brains Out’ & ‘Brooklyn Recycles’
L'album "Cool & Steady & Easy" a été produit par Arthur Baker et Lati Kronlund. Les deux artistes se sont rencontrés parce qu'Arthur Baker était captivé par le single "Where Love Lives" d'Alison Limerick que Kronlund a écrit et produit. Alison Limerick est la chanteuse principale de Brooklyn Funk Essentials depuis 2016, il est donc tout à fait logique qu'elle pose désormais sa voix sur la version remix de "Blow Your Brains Out" de BFE, un voyage sonore fait de cuivres, de gracieusetés du tromboniste Ebba Asman et de Loïc Gayot au sax ténor. Le morceau voit Brooklyn Funk Essentials y ajouter le chant et la guitare de Desmond Foster, les congas de Rickard Valdés, les claviers de Kristoffer Wallman. Lati Kronlund est à nouveau présent en tant que producteur, bassiste et clavier et le titre intègre également les parties originales de sax alto de Maceo Parker dans le mix.
Sur l'autre face, on retrouve "Brooklyn Recycles", qui était initialement un featuring de Maceo, mais qui a été entièrement réécrit et revu par le trombone originel de BFE, Joshua Roseman. A cela s'ajoute la trompette de Bassy Bob Brockmann, le saxophone de Paul Shapiro et la voix inimitable d'Everton Sylvester. Le titre est tiré d'un panneau publicitaire situé devant l'entrée d'une station de métro de Brooklyn où Kronlund vivait au moment de l'enregistrement de "Cool & Steady & Easy". À juste titre, le groupe a commencé par réutiliser d'anciens enregistrements faits dans le sous-sol du studio Baker et 30 ans plus tard,
JazzRadio
15/07/24
JAZZ NEWS - March Mallow dévoile "Mr Bojangles"
Un single issu de leur tout dernier album "the silence", disponible depuis le 19 avril.
March Mellow fait son grand retour avec le morceau ""Mr Bojangles". Un véritable voyage dans le temps qui nous replonge dans le jazz et le blues des années 1940/1950. Le morceau est tiré de leur album "The Silence", un projet qui propose 8 compositions originales et 2 reprises.
Avec ce nouvel opus, le trio développe un nouveau son grâce à l’arrivée du saxophoniste, Cédric Thimon, le batteur Alexandre Berton, et le trompettiste, Jean-Pierre Derourad. Enregistré et mixé au studio “La boite à meuh” dans la Sarthe, ce 2ème album est réalisé sous la houlette de Frédéric Mateu qui officie comme ingénieur du son. Un point d’honneur est mis sur les prises d’enregistrement en live et sans retouche.
JazzRadio
13/07/24
09/07/24
PETITES HISTOIRES DE JAZZ - Le plus brésilien des chanteurs français - Claude Nougaro - Les retrouvailles
Toulouse, Paris, New-York : trois villes déterminantes dans la vie et la carrière de Claude Nougaro. Mais il ne faut pas oublier sa seconde patrie, sa « patrie cardiaque » selon le chanteur : le Brésil, et plus précisément les villes de Salvador, Bahia et Rio de Janeiro. Il s’y rend pour le première fois en 1965, et fait la rencontre du guitariste Baden Powell, avec lequel il se lie d’amitié. Inspiré et stimulé par la richesse musicale du pays, ses compositions, ses textes et ses instruments, Claude Nougaro signe de nombreux succès sous cette nouvelle influence brésilienne, au point de créer un trait d’union artistique entre la France et le Brésil.
RadioFrance
08/07/24
PETITES HISTOIRES DE JAZZ - Le renouvellement américain - Claude Nougaro - Nougayork
Face au succès mitigé de l’album Bleu Blanc Blues (1985), la maison de disques Barclay décide de ne pas renouveler le contrat de Claude Nougaro. Le chanteur n’a plus la cote auprès des nouveaux publics : il est l’heure de changer son fusil d’épaule. Direction New York.
C’est dans l’ambiance électrique de la Big Apple, entouré de rock et de funk, qu’il trouve sa nouvelle inspiration. Nougaro fait la connaissance du producteur Mick Lanaro et du français Philippe Saisse, arrangeur entre autres pour l’auteur-compositeur-interprète Al Jarreau. Soutenu par un casting de rêve, dont Nile Rodgers du groupe Chic et le bassiste de jazz Marcus Miller, le chanteur produit l’un des plus gros tubes de sa carrière : Nougayork. L’album éponyme aux influences rock et funk vaudra à son auteur deux Victoires de la musique en 1988, « meilleur album » et « meilleur artiste interprète masculin ».
RadioFrance
07/07/24
PETITES HISTOIRES DE JAZZ - Ô Paris - Claude Nougaro - Les débuts
On associe instinctivement Claude Nougaro à Toulouse, mais la ville de Paris joue également un rôle marquant dans la vie du chanteur. C’est dans la capitale française que ce dernier passe la plus grande partie de sa vie. À Montmartre, au cabaret Lapin Agile, il fait ses débuts en tant que poète puis chanteur. Presque 20 ans plus tard, il s’installe près du cabaret parisien, dans une maison désormais inscrite aux monuments historiques. En 1987, suite à la rupture de son contrat avec sa maison de disques, le chanteur décide à contrecœur de vendre sa maison pour partir vers de nouveaux horizons.
RadioFrance
06/07/24
PETITES HISTOIRES DE JAZZ - Claude Nougaro - Ô Toulouse, de la rancune à l’amour
La célèbre chanson Ô Toulouse, ode d’amour à la ville de Toulouse, n’avait rien de joyeux dans sa première version. Installé à Paris depuis 1950 après son service militaire, Claude Nougaro signe en 1967 une chanson dans laquelle il exprime une certaine colère envers son enfance toulousaine qu’il estimait malheureuse. C'était une chanson « presque cruelle », affirme le chanteur l'émission Quatre saisons, en 1999.
Il révèle alors les premières paroles à sa compagne, mais cette dernière s’étonne du sentiment presque rancunier qui en ressort. Elle lui donne alors un sage conseil : « Quand on évoque sa ville, il faut en faire un chant d'amour et pas un chant de rancune ». C'est donc à la conjointe de Claude Nougaro que les Toulousains doivent la désormais célèbre ode à la Ville rose.
RadioFrance
05/07/24
PETITES HISTOIRES DE JAZZ - Claude Nougaro - Jazzman malgré lui - Toulouse
« Je ne suis pas un jazzman. Je suis un chanteur de langue française, un chanteur à textes qui chante un peu en rythme », disait modestement Claude Nougaro. Et pourtant, il passe son enfance scotché devant le poste radio à écouter les titres de jazz. Il découvre ainsi les musiques de Louis Armstrong, Glenn Miller, Bessie Smith, Duke Ellington et Count Basie. Le coup de foudre est immédiat : le jeune Claude a le jazz dans la peau. « Le jazz c’est dans mes globules », dira-t-il plus tard.
À cela s’ajoute sa passion pour la musique classique, la chanson française et la poésie. Ce mélange improbable ne manque d’interpeller les publics des différents clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés que fréquente Nougaro : « C’était la première fois que j’entendais un poète qui swinguait. Et c’est par cette rencontre avec les musiciens insolents du jazz que Nougaro s’est rencontré lui-même », se souvient le jazzman Bernard Lubat (Muziq, avril 2022)
RadioFrance
04/07/24
PETITES HISTOIRES DE JAZZ - Claude Nougaro - Poète devenu « mot-sicien » - Si cigales m'étaient contées
Claude Nougaro manie la langue française tel un fleuret, bien qu'ayant raté son bac. Il est l’une des rares figures à allier le jazz et la langue française de manière aussi réussie, le français étant soi-disant une langue peu mélodieuse. « Moi, ma langue, c'est ma vraie patrie, et ma langue, c'est la française. Quand on dit qu'elle manque de batterie, c'est des mensonges, des foutaises. Ceux qui veulent lui casser les reins, je leur braque mes alexandrins », menace le chanteur dans Vive l’alexandrin.
En 1954, Claude Nougaro fait ses débuts dans l’un des célèbres cabarets parisiens de la butte Montmartre, le Lapin Agile, où il récite ses poèmes. Ce n’est que trois ans plus tard que le jeune poète décide de mêler musique et parole et de chanter ses textes. Mais l’amour du mot reste à jamais le cœur battant de son art, au point de se définir comme un « mot-sicien ». « La chanson est précisément un nouvel art d’expression où la poésie reprendra ses droits à travers le rythme et la musique, car à ce moment-là la poésie devient acte physique », explique Nougaro dans l’émission Discorama (10 mars 1968).
RadioFrance
03/07/24
CLAUDE NOUGARO - Petites histoires - La musique, une affaire de famille - L'irlandaise
Claude Nougaro avait la musique non seulement dans la peau, mais également dans le sang ! Né dans une famille de musiciens, le jeune Claude est nourri au jazz, à la musique classique et à la chanson française dès son plus jeune âge. Son père, Pierre Nougaro, est une des grandes voix lyriques du Capitole de Toulouse avant de devenir célèbre premier baryton à l'Opéra de Paris. Sa mère, Liette Tellini, est quant à elle professeure de piano et premier prix de piano au conservatoire. La voie musicale était ouverte au jeune toulousain dès sa naissance.
RadioFrance
Subscrever:
Mensagens (Atom)
BELLES VOIX FEMININES DU JAZZ - Nina Simone - Little girl blue
"Little girl blue"