Número total de visualizações de páginas

23/12/24

A LA RENCONTRE DE : Billy Higgins

"I mean you"

Né le 11 octobre 1936 à Los Angeles, Billy Higgins joue déjà de la batterie à l’âge de 12 ans dans les orchestres du quartier. Rapidement remarqué par Don Cherry, il part en tournée. 


Puis c’est la rencontre avec Ornette Coleman en 1958. Batteur attitré du label Blue Note, il aura l’occasion de jouer et d’enregistrer avec une multitude de stars du jazz (Donald Byrd, Dexter Gordon, Joe Henderson, Herbie Hancock, Pat Metheny, Sonny Rollins, Thelonious Monk…). Au total, près de 700 albums !!

DocteurJazz

21/12/24

A LA RENCONTRE DE : Charlie Haden (and Keith Jarrett) - How deep is the ocean


Contrebassiste incontournable de la période free Jazz, Charlie Haden est né le 6 août 1937 dans l’Iowa. Il débute sa carrière à la fin des années 50 avec Ornette Coleman, avec qui il jouera de nombreuses années. Il sera membre du premier trio du pianiste Keith Jarrett.


Un jeu simple (en apparence), un son ample et marqué, un esprit participatif et engagé (en musique comme en société), peuvent expliquer pourquoi il a connu un tel succès.


En 1969 il crée avec Carla Bley le Liberation Music Orchestra.

Dans les années 80 Charlie Haden va collaborer avec musiciens comme Michael Brecker, John Scofield…

DocteurJazz

18/12/24

A LA RENCONTRE DE : Paul Bley - Albrac

"Albrac"

Paul Bley est né le 10 novembre 1932 à Montréal. Il est considéré comme le pianiste majeur du courant Free Jazz, et il a influencé de nombreux pianistes comme Keith Jarrett…


En 1950 il s’installe à New York pour étudier à la Julliard School of Music. Il participe en 1959 à la création d’un trio qui va marquer cette période, avec Jimmy Giuffre (Clarinette) et Steve Swallow (contrebasse). Ce trio développe un concept nouveau d’improvisation collective libre, basé sur l’écoute. C’est l’un des premiers musiciens de jazz à employer le synthétiseur.

DocteurJazz

16/12/24

A LA RENCONTRE DE : Ornette Coleman

Né le 9 mars 1930 au Texas, Ornette Coleman aura un parcours plutôt contrasté et ne fera pas l’unanimité au début de sa carrière. Il devient l’un des chefs de file du courant Free, avec un album enregistré en 1960 « Free Jazz : A Collective Improvisation », qui fait entendre en stéréo, deux quartets, sans aucune préparation ni arrangements, avec un casting époustouflant ! (Don Cherry et Freddie Hubbard à la trompette, Ornette Coleman et Eric Dolphy au saxophone, Scott LaFaro et Charlie Haden à la contrebasse, Billy Higgins et Ed Blackwell à la batterie).

"Ramblin' "
On revient au concept d’improvisation collective du jazz New-Orleans, mais avec un jazz d’avant-garde, sans aucune règle…

DocteurJazz

13/12/24

A LA RENCONTRE DE : Don Cherry

Né le 18 novembre 1936 à Oklahoma City, Don Cherry est le trompettiste emblématique du Free jazz. Il est l’un des premiers à incorporer dans le jazz, des influences des musiques traditionnelles du Moyen-Orient, d’Inde ou d’Afrique (Il étudie notamment le Bouddhisme tibétain à l’université). Il est l’un des membres de deux groupes importants des années 70 et 80 : « Old & New Dreams » et « World Jazz Codona ». 

"Universal mother"

Il sera pendant une longue période, le compagnon de scène d’Ornette Coleman et Charlie Haden. Il enregistre son premier album en 1961 avec John Coltrane. Un de ses albums les plus marquants est certainement « Relativity Suite » avec le Jazz Composer’s Orchestra.

DocteurJazz

04/12/24

A LA RENCONTRE DE : Art Blakey

"Moanin' "

Né le 11 octobre 1919 à Pittsburgh aux États-Unis, Art Blakey était un batteur emblématique du style Hard Bop. Il a commencé sa carrière en 1935 en jouant du piano, mais il s’est rapidement mis à la batterie… Il créera en 1956 un orchestre nommé « Les Jazz Messengers » (Les messagers du jazz), dans lequel il engagera nombre de musiciens qui deviendront célèbres. 


Il dirigera cet orchestre pratiquement jusqu’à sa mort, le 16 octobre 1990. Il a joué et enregistré plusieurs fois à Paris (En 1958 et 1959 notamment). C’est un batteur au jeu énergique et coloré, qui fait souvent référence aux percussions africaines…

DocteurJazz

01/12/24

A LA RENCONTRE DE : Charles Mingus

"Open letter to Duke"

Né le 22 avril 1922 dans l’Arizona, Charlie Mingus est un contrebassiste incontournable de l’histoire du « jazz moderne ». On sait moins qu’il débuta au violoncelle et qu’il fut également tromboniste et pianiste… Fort caractère et bagarreur, toute sa vie il fut un défenseur engagé de la cause antiraciste. Fasciné par la musique de Duke Ellington (chez lequel il jouera quelques mois en 1958), ses compositions sont très en avance et préfigurent nettement la période du « Free Jazz » qui viendra dans les années 60 et 70… 


Sa musique, souvent très énergique, puise dans le Gospel, le Bebop, le New-Orleans, le Third Stream, la musique classique. A partir de 1956 il enregistrera nombre d’albums mythiques sous son nom. : « Pithecanthropus Erectus », « Mingus Ah Um », « Mingus Dynasty »…

DocteurJazz

27/11/24

GRANDS MUSICIENS DE JAZZ - Lionel Hampton - (6)

"Midnight sun"

La santé de Lionel Hampton décline au début des années 1990, et en 1991 il est pris d'un malaise lors d'un concert à Bobino (Paris).

Lionel Hampton s'éteint à New York le 31/08/2002, des suites d'un malaise cardiaque. Il était âgé de 94 ans.

PlanèteJazz

22/11/24

GRANDS MUSICIENS DE JAZZ - Lionel Hampton - (5)

'I don't mean a tink"

Il quitte Benny Goodman en bons termes, en 1940, pour créer son premier big band. La popularité de celui-ci, qui va durer vingt ans, commence avec l'enregistrement de "Flying Home" en 1942, où un solo du saxophoniste ténor Illinois Jacquet ouvre la voie au Rhythm & Blues. En 1944 Hampton enregistre "Flying Home, Number Two" avec le remplaçant d'Illinois Jacquet, Arnett Cobb.
En 1953 l'orchestre fait une tournée européenne avec en vedette le trompettiste Clifford Brown, le saxophoniste Gigi Gryce, le pianiste George Wallington, le trompettiste Art Farmer, la chanteuse Annie Ross et le trompettiste/arrangeur Quincy Jones.

Hampton continue par ailleurs de s'illustrer comme sideman, aux côtés d'Oscar Peterson, Art Tatum, Buddy DeFranco, Stan Getz, etc.

En 1955, il tourne dans le film "The Benny Goodman Story".

A partir des années 1960, son répertoire cesse de s'accroitre et il tourne essentiellement sur ses standards des décennies précédentes, "Hamp's Boogie Woogie", "Hey Ba-Ba-Re-Bop", "Flying Home", etc. Mais il ne perd rien de son charisme légendaire et ses concerts continuent d'enthousiasmer un large public.

20/11/24

A LA RENCONTRE DE : Horace Silver

"Song for my father"
Né le 2 septembre 1928 à Norwalk, Horace Silver est l’un des pianistes majeurs du style Hard Bop, mais aussi de la Soul Music. Il commence sa carrière comme saxophoniste (repéré par Stan Getz qui l’engage à ses côté). Il rejoindra rapidement New York où il adoptera définitivement le piano et s’affirmera comme compositeur. En 1953, il va fonder avec Art Blakey, le célèbre groupe des « Jazz Messengers », qu’il quittera en 1956 pour fonder son propre orchestre, qui, à l’instar des « Jazz Messengers », participera à la découverte de nombreux jeunes talents ! Son style est très inspiré de Gospel et de Blues.

DocteurJazz

18/11/24

A LA RENCONTRE DE : Sonny Rollins

"St. Thomas"

Né le 7 septembre 1930 à New York, Sonny Rollins est l’un des musiciens les plus importants du jazz moderne des années 50 et 60, il est également un créateur prolifique. Ses compositions sont jouées par les jazzmen du monde entier (Oleo, Saint Thomas, Airgin, Doxy…). Il commence très jeune par étudier le piano, mais il choisit rapidement le saxophone. Il apprendra son métier auprès de musiciens bebop tels que Charlie Parker ou Thelonious Monk.

Il se fait rapidement un nom, et il est l’un des premiers à jouer en trio sans piano. Il est impossible de citer les innombrables célébrités du jazz avec lesquelles il a joué et enregistré… 65 ans de carrière ! Quelques-uns de ses albums indispensables : « Tenor Madness », « Saxophone Colossus », « Way Out West », « Freedom Suite »…

DocteurJazz

16/11/24

A LA RENCONTRE DE : Curtis Fuller

"Five spot after dark"

Né le 15 décembre 1934 à Détroit, Curtis Fuller est élevé dans un orphelinat. Il débute sa carrière en 1953 avec les frères Cannonball et Nat Adderley. Il jouera avec les plus grands noms du jazz des années 50 et 60, comme Miles Davis ou John Coltrane, notamment dans le célèbre album « Blue Train » qui resta une référence absolue du style Hard Bop. Sa discographie en tant que sideman est impressionnante ! Il possède un son de trombone très chaud et un phrasé délicat.

DocteurJazz

12/11/24

MUSIC - Dinah Washington - Mad about the boy

"Mad about the boy"

GRANDS MUSICIENS DE JAZZ - Lionel Hampton - 4 -

"Flying home"
...Il quitte Benny Goodman en bons termes, en 1940, pour créer son premier big band. La popularité de celui-ci, qui va durer vingt ans, commence avec l'enregistrement de "Flying Home" en 1942, où un solo du saxophoniste ténor Illinois Jacquet ouvre la voie au Rhythm & Blues. En 1944 Hampton enregistre "Flying Home, Number Two" avec le remplaçant d'Illinois Jacquet, Arnett Cobb.

En 1953 l'orchestre fait une tournée européenne avec en vedette le trompettiste Clifford Brown, le saxophoniste Gigi Gryce, le pianiste George Wallington, le trompettiste Art Farmer, la chanteuse Annie Ross et le trompettiste/arrangeur Quincy Jones.

Hampton continue par ailleurs de s'illustrer comme sideman, aux côtés d'Oscar Peterson, Art Tatum, Buddy DeFranco, Stan Getz, etc...

PlanèteJazz

10/11/24

GRANDS MUSICIENS DE JAZZ - Lionel Hampton - (3)

"Cute"
...Puis Hampton quitte Les Hite pour jouer dans son propre groupe, au club "Paradise Cafe" de Los Angeles. C'est là que le clarinettiste et chef d'orchestre Benny Goodman le remarque en 1936, et l'engage dans son quartette, avec le pianiste Teddy Wilson et le batteur Gene Krupa.

La popularité du soliste monte en flèche, suite aux performances du quartette au Carnegie Hall, dans des émissions de radio, et au cinéma. Ce groupe était en outre un modèle d'ouverture, rassemblant musiciens noirs et blancs.

Parallèlement à son travail avec Goodman, il dirige une série de petites formations autour de solistes emblématiques, immortalisant ainsi quelques grands moments du Swing (cf. son disque "1937-1940: Small Combos", avec entre autres Johnny Hodges, Coleman Hawkins, Charlie Christian, Nat King Cole, Benny Goodman, Dizzy Gillespie, etc).

PlaneteJazz

08/11/24

GRANDS MUSICIENS DE JAZZ - Lionel Hampton - (1908-2002) - 2 -

"Stealing apples"
Né à Louisville, Kentucky, il s'installe avec sa famille à Chicago en 1916. Il commence par apprendre le xylophone dans les années 1920, puis se met à la batterie à la "Holy Rosary Academy".Il commence sa carrière comme batteur dans l'orchestre des "Chicago Defender Newsboys", puis dans celui des "Dixieland Blue-Blowers", Californie (1927-1928).

C'est dans le groupe de Paul Howard, les Quality Serenaders, qu'il effectue son premier enregistrement.
Il intègre ensuite le groupe de Les Hite, toujours en qualité de batteur. En 1930, alors que Les Hite et sa formation accompagnent Louis Armstrong, celui-ci demande à Hampton de troquer momentanément ses baguettes de batteur contre celles de vibraphoniste.

L'essai se révèlera positif, à la fois comme déclencheur de la nouvelle vocation de Lionel Hampton, et comme avènement d'un nouvel instrument de jazz à part entière.

PlaneteJazz

07/11/24

GRANDS MUSICIENS DE JAZZ : Lionel Hampton (1908-2002)

"On the sunny side of the street"
Lionel Leo Hampton (20/04/1908 – 31/08/2002), surnommé "Hamp", était un vibraphoniste, percussioniste, pianiste et chef d'orchestre américain. A l'instar de Red Norvo, il donne ses lettres de noblesse au vibraphone dans l'instrumentation jazz. Sa longue et prolifique carrirère traverse toute l'histoire du jazz, et son nom est associé à ceux de Louis Armstrong, Benny Goodman, Buddy Rich, mais aussi Dexter Gordon, Charles Mingus, Charlie Parker et Quincy Jones.

Il restera toujours fidèle au Swing, qu'il enrichira au fil de ses enregistrements et des influences musicales extérieures.

PlazneteJazz

06/11/24

JAZZ NEWS - Quincy Jones est mort

"Killer Joe"
Ce dimanche 3 novembre, Quincy Jones s'est éteint à l'âge de 91 ans, laissant derrière lui de nombreux orphelins de la musique. Mais avec soixante-neuf nominations aux Grammy Awards, un record absolu de ventes d'albums, et un premier titre joué sur la lune, l'âme de Quincy n'est pas prête de s'éteindre.

Pourtant, l'histoire ne commençait pas bien. Ou tout du moins, difficilement : il grandit dans un environnement violent, avec un père directement lié au gang des Jones Boys, adversaires virulents du célèbre gangster Al Capone. Quincy Jones grandit vite, confronté à la violence du monde. A 11 ans, il fuit la pègre avec son père, et pour survivre, enchaîne les cambriolages. C'est lors de l'un d'entre eux qu'il rencontre le premier grand amour de sa vie, un piano.

La musique devient alors son seul moyen d'expression : il choisit d'abord le trombone, puis la trompette, une vraie révélation. C'est Clark Terry et Duke Ellington qui lui enseignent les rudiments de l'industrie, et de toute évidence, il a ça dans le sang. A 13 ans, Quincy enflamme déjà les clubs de la ville, en compagnie d'un certain Ray Charles. A sa majorité, il obtient une bourse qui lui permet d'intégrer la prestigieuse école de Berklee College of Music, et se fait engager dans l'orchestre de Lionel Hampton.

Puis les succès s'enchaînent : il devient le directeur artistique d'Eddie Barclay pour Mercury Records, et devient l'un des premiers Afro-Américains à avoir ce genre de poste. En parallèle, Quincy brille pour la composition de musiques de films, de Prêteur sur gages à La Couleur Propre. Mais c'est en sa qualité de producteur qu'il rencontre Aretha Franklin à ses 12 ans, Stevie Wonder à ses 12 ans, et aussi, un certain Michael Jackson. De cette rencontre naît un succès planétaire : l'album Thriller, vendu à 70 millions d'albums dans le monde, et encore détenant du titre à l'heure actuelle.

Et si Quincy a flirté entre la pop, la soul, le R&B, et même la bossa nova comme on vous l'expliquait dans notre histoire de jazz, les jazzmen lui restent fidèles, avec un respect infini. D'ailleurs, en dernier hommage, Quincy Jones a dirigé le dernier concert de Miles Davis à Montreux en 1991. Une vie à cent à l'heure, que Quincy a consummé sans jamais s'arrêter, guidé par sa passion dévorante pour la musique et son activisme. Un artiste qui continue, et continuera d'inspirer les musiciens du monde entier.

JazzRadio

05/11/24

A LA RENCONTRE DE : Clifford Brown

"Daahoud"
Né le 30 octobre 1930 à Wilmington dans le Delaware, Clifford Brown était un trompettiste original et novateur. Personnage très discret, il a pourtant joué avec les plus grands musiciens des styles Bebop et Hard bop des années 1940 et 1950, comme les trompettistes Miles Davis et Dizzy Gillespie ou le saxophoniste Charlie Parker…
 

Il sera engagé dans l’orchestre des « Jazz messengers » d’Art Blakey. Son jeu à la fois lyrique et virtuose, influencera beaucoup de trompettistes, comme Freddy Hubbard, Lee Morgan ou même Wynton Marsalis. Il sera victime d’un accident de voiture à l’âge de 26 ans…

DocteurJazz

02/11/24

A LA RENCONTRE DE : Shelly Manne

"The fan tang"
Né le 11 juin 1920 à New-York, Shelly Manne étudie le saxophone avant de se fixer sur la batterie. Il commence sa carrière comme batteur de Big Band (Benny Goodman, Woody Herman, Stan Kenton). En 1952, il s’installe en Californie, et commence à jouer avec toutes les stars de la côte ouest (Art Pepper, Jimmy Giuffre…). Le premier album sous son nom en 1953 « The West Coast Sound » va faire date et devenir une référence de ce style. Parmi ses collaborations importantes, on peut citer les « Poll Winners » avec Ray Brown et Barney Kessel, ou le « Shelly Manne & His Men » avec André Prévin (piano) et Leroy Vinnegar (basse).


Shelly Manne sera également un musicien de studio très apprécié. Il travaille pour le cinéma et la TV et composera même la musique de la série « Daktari ».

DocteurJazz

01/11/24

NEWS - Young Lion - le titre poignant de Sade qu'elle dédie à son fils

"Young lion"
Voilà 6 ans que Sade ne nous avait pas offert de nouveaux titres, elle qui se faisait discrète sur la scène médiatique. Cette fois-ci, elle est de retour avec un titre puissant, "Young Lion". Un morceau qui n'est pas sans symbolique pour la chanteuse. En effet, le titre s'inscrit dans un projet bien plus conséquent, porté par l'ONG Red Hot. Son objectif ? Soutenir la lutte contre le SIDA, mais aussi sensibiliser aux questions autour de la transidentité et mettre en lumière les artistes transgenres et non binaires.

Avec Young Lion, Sade est l'une des artistes qui participe à la compilation TRAИƧA, prévue pour le 22 novembre, et qui rassemble de nombreux autres artistes, comme André 3000, Moses Sumney ou encore Sam Smith. TRAИƧA est structuré en huit chapitres et contient 46 titres créés par plus de 100 artistes. Conçu pour mettre en avant les voix trans et non-binaires, l'album inclut aussi des collaborations inédites comme Ever New par Sam Smith et Beverly Glenn-Copeland et une reprise de I Would Die 4 U de Lauren Auder.
Une déclaration d'une mère à son fils

Dans Young Lion, Sade adresse un message poignant et sincère à son fils Théo Izaak, qu'elle a toujours soutenu dans son choix de faire une transition. Dans cette chanson, elle lui exprime à la fois tout son amour, mais aussi ses regrets : elle se met à sa place, et n'ose imaginer toute la solitude et les difficultés qu'il a du affronter, soulignant sa propre prise de conscience tardive, pour laquelle elle s'excuse. Accompagnée d'un piano minimaliste, la voix profonde de Sade donne au morceau une atmosphère à la fois douce et grave, illustrant toute son affection pour son fils et son soutien indéfectible.

Ce thème résonne particulièrement auprès de ceux qui suivent le fils de la chanteuse dans son parcours public de transition, où il partage régulièrement les hauts et les bas de son expérience. En 2019, il remerciait déjà sa mère pour son soutien dans cette phase de sa vie. Dans Young Lion, Sade lui répond en musique, célébrant sa résilience, son courage, et leur amour.

JazzRadio

29/10/24

MUSIC - A LA RENCONTRE DE : Red Callender

"Speak low"
Né en Virginie le 6 mars 1918, George Sylvester « Red » Callender étudie le cor, la trompette, le tuba, puis la contrebasse qui deviendra (avec le tuba), son instrument de prédilection. Sa carrière commence en 1933, il débute avec des « stars » du jazz comme Louis Armstrong, Nat King Cole, Lester Young, Erroll Garner… A la fin des années 1940, il crée son propre orchestre. Il va être le bassiste attitré de nombreux studios d’enregistrement sur la côte ouest, son style versatile étant très apprécié. Il sera également acteur dans de nombreux films au cinéma ou à la télévision.

DocteurJazz

27/10/24

MUSIC - Sidney Bechet - Petite fleur

"Petite fleur"
Nous sommes le 21 janvier 1952, et Sidney Bechet est à Paris. Il se trouve dans les mythiques studios d’enregistrement Vogue, afin de mettre son plus grand tube en lumière. Il s’intitule “Petite Fleur”. Comme son nom l’indique, cette ballade nostalgique est aussi belle qu’une fleur. Les nombreuses biographies consacrées à Sidney Bechet l’affirment : cet air est un bel hommage à la Nouvelle-Orléans qu’il affectionne tout particulièrement, puisqu’il s’agit de la ville dans laquelle il a grandi. Ce titre, Sidney Bechet n’a eu de cesse de l’interpréter sur les nombreuses scènes des clubs parisiens. Ainsi, “Petite Fleur” devient très rapidement un véritable tube. Seulement quelques années après sa sortie en 1959, le disque se serait vendu à des dizaines de millions d’exemplaires. Un véritable exploit pour l’époque !

JazzRadio

26/10/24

A LA RENCONTRE DE : Bill Evans

"Autumn leaves"
Né le 16 août 1929 dans le New Jersey, Bill Evans étudie le piano, le violon et la flûte. Il s’intéresse rapidement au jazz en écoutant des pianistes comme Bud Powel, Lennie Tristano ou Nat King Cole. Il passera 3 ans comme flûtiste à l’armée… Au début des années 1950, il sera remarqué par le compositeur George Russell. Il enregistre en 1956 avec son propre trio, et dévoile sa technique d’harmonisation novatrice. Il va ensuite intégrer de nombreux orchestres en tant que « Sideman », dont celui de Miles Davis pour le célèbre album « Kind of blue ».
C’est en 1959 qu’il fonde son fameux trio avec Scott LaFaro (à la contrebasse) et Paul Motian (à la batterie), avec un principe novateur qui consiste à dialoguer à 3 et non plus à se faire simplement accompagner par la basse et la batterie. On appelle ce système l’» Interplay ».

Fortement influencé par sa culture classique (Debussy, Ravel…), Bill Evans a révolutionné le jeu du trio et du piano jazz et a influencé nombre de pianistes qui l’ont suivi. Il sera victime de sa consommation excessive de drogues et décèdera en 1980 à 51 ans.

DocteurJazz

24/10/24

PETITES HISTOIRES DE JAZZ- Beyoncé, la risée d'Etta James ?

"At last"
Il s’agit de la version « originale » de « At Last ». La chanson a été écrite pour le Glenn Miller Orchestra, et a été jouée pour la première fois dans le film « Orchestra Wives », 1942. Voix de Ray Eberle et Pat Friday (doublage de Lynn Bari). Etta James a eu un succès retentissant avec elle dans les années 60 et Beyoncé l’a chantée dans le film Cadillac Records et l’intronisation d’Obama

Que s’est-il réellement passé entre Beyoncé et Etta James ? Se sont-elles vraiment disputées ?

En 2009, un événement inattendu secoue le monde de la musique.

Etta James, légende incontestée du blues et de la soul, surnommée parfois « la mama du Rythm and Blues » connue pour son immense talent, son influence majeure sur des générations de chanteuses, célèbre pour avoir immortalisé le classique "At Last" en 1960, mais aussi pour son caractère affirmé, se dit furieuse contre... Beyoncé.

Mais pourquoi cette colère ? Pour comprendre, revenons à janvier 2009, lors d’un événement historique : l’investiture de Barack Obama. À l’occasion du bal inaugural, le couple présidentiel choisit de danser sur "At Last", interprété non pas par Etta James mais par Beyoncé. Un moment qui se voulait symbolique, où la superstar rend hommage à Etta James, après l’avoir incarnée dans le film "Cadillac Records", sorti quelques mois plus tôt.

Beyoncé, tout comme Amy Winehouse et Diana Ross plus tôt, a été particulièrement inspirée par Etta James. Elle veut, tout naturellement lui faire honneur, en reprenant son plus grand succès : « At Last ». Une chanson qui raconte l'amour, le désir, la chute et la résurrection. A l’image de la vie fragile d’Etta James, pavée d’embûches, de désillusions et d’addictions.

Cependant, quelques semaines après cette prestation, lors d'un concert à Seattle, Etta James s'exprime de manière très critique envers Beyoncé, avec un humour grinçant. Elle déclare :

"Je ne peux pas supporter Beyoncé ! Elle n'avait pas à chanter ma chanson, ça me donne envie de la frapper."

Etta James est profondément blessée de ne pas avoir été choisie pour chanter sa propre chanson lors de cette soirée où le glamour le dispute à l’Histoire d’une Nation, une soirée diffusée sur les chaînes de télé du monde entier.

Les journaux reprennent immédiatement les propos d’Etta James, la rumeur et la controverse enflent. Beyoncé choisit quant à elle, de ne pas souffler sur les braises de la dispute. Au contraire, elle continue d’exprimer publiquement son admiration pour Etta James.

Etta James finira par nuancer un peu ses propos, affirmant qu’elle plaisantait…et qu’elle respecte le talent de Beyoncé.

N’aurait-il pas été plus judicieux et délicat, de proposer à Beyoncé de chanter en duo avec la légende Etta James ce soir-là ? Comme elle sut si bien le faire avec Tina Turner, une autre de ses idoles, lors de la cérémonie des Grammy Awards en 2008.

JazzRadio

21/10/24

A LA RENCONTRE DE : Paul Desmond

"A taste of honey"
Paul Desmond (Paul Emil Breitenfeld de son vrai nom) est né le 25 novembre 1924 à San Francisco. Il étudie d’abord la clarinette, avant d’adopter le saxophone alto en 1950. Il rencontre en 1944 à l’armée, le pianiste Dave Brubeck, avec lequel il va former un octet. En 1951, ils créeront le « Dave Brubeck Quartet » qui remportera un très vif succès avec des compositions qui feront le tour du monde, comme le célèbre « Take Five ». Le quartet sera dissous en 1967. En marge, Paul Desmond travaille également avec beaucoup de musiciens de la West Coast et fonde son propre quartet avec le guitariste Jim Hall. Il décède prématurément à 52 ans d’un cancer du poumon.

Son jeu de saxophone très original à l’époque, à l’instar de celui de Lee Konitz, se démarque de celui de Charlie Parker par une sonorité très douce, où le vibrato est pratiquement absent

DocteurJazz.

14/10/24

PROJECTEURS SUR AMY WINEHOUSE (1) - Elle s'effondre... La fin !

Rock in Rio

11 ans après sa mort tragique, la reine Amy Winehouse continue de fasciner et de surprendre...

Le 23 juillet 2011, le monde de la musique perdait un étoile filante au sommet de sa gloire, la reine de la soul Amy Winehouse. Tout en elle était inconique : son chignon flou retenant ses longues boucles noires, son grain de beauté, son trait d'eye-liner et surtout sa voix, identifiable dès les premières secondes.

Alors pour rendre hommage à cette icone jazzy, Jazz Radio s'est penché sur les anecdotes de la vie ô combien riche mais aussi chaotique de cette artiste unique, dont les chansons continuent de résonner dans le coeur des fans...
Une histoire de famille

Un célèbre dicton dit que les chiens ne font pas des chats, et chez les Winehouse, la passion de la musique se transmet de générations en générations par intraveineuses. Tout commence avec Cynthia Levy, la grand-mère paternelle d'Amy Winehouse, une chanteuse de cabaret qui arpentait toutes les caves londoniennes reconverties en clubs de jazz pendant la seconde guerre mondiale. Un amour du jazz, qu'elle partage en famille, et qu'elle transmettra à son petit garçon, Mitch, le père d'Amy.

Un héritage musical avec lequel la petite Amy grandit, bercée par les mélodies jazz de sa grand-mère et les reprises de Frank Sinatra que son père chantait à tue-tête dans son taxi, lui qui était chauffeur. Mais ne croyez pas que vivre dans une famille de musiciens est une chose aisée : Amy Winehouse était très pointilleuse, et très exigeante avec elle-même.

C'est d'ailleurs ce que son père explique dans son livre "Amy, My Daughter", sorti en 2012, où il confit qu'Amy venait tester ses morceaux... dans son propre taxi.

"Elle essayait de tout contrôler, elle était perfectionniste, toujours en train de réécrire chaque phrase et même chaque mot jusqu'au plus haut degré. [...] Quand elle voulait écouter ce qu'elle avait fait, elles les mettait sur CD et le mettait dans mon taxi parce qu'elle voulait savoir comment les gens recevraient sa musique" - Mitch Winehouse

JazzRadio

10/10/24

JAZZ NEWS - Décès de Cissy Houston


Mère de la célèbre icône Whitney Houston, la musicienne s'est éteinte à l'âge de 91 ans.

Une grande voix qui s'éteint

Le lundi 7 octobre, Cissy Houston est décédée dans son domicile du New Jersey. Atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle avait 91 ans. C'est sa belle-fille, Pat Houston, qui a communiqué la triste nouvelle sur ces réseaux-sociaux. La productrice américaine a eu du mal à contenir son émotion, en annonçant la mort de celle qu'elle considère comme "la matriarche de la famille".

"J'ai le cœur triste de vous annoncer le décès de ma bien-aimée reine Cissy Houston aujourd'hui ! Veuillez garder la famille Houston dans vos prières ! " - Pat Houston

Un décès qui survient 12 ans après la mort de sa célèbre fille, Whitney Houston, l'une des plus grandes voix d'Amérique, retrouvée inanimée dans sa baignoire en 2012.

JazzRadio

08/10/24

A LA RENCONTRE DE : Bob Brookmeyer

"Misty"

Né le 19 décembre 1929 à Kansas City, Bob Brookmeyer commence par jouer du piano au début des années 50 dans les big bands de Tex Beneke et Ray McKinley. Il se passionnera rapidement pour le trombone à piston. De 1954 à 1957 il collabore au quartet de Gerry Mulligan et joue avec le saxophoniste Jimmy Giuffre.

En 1959 il enregistre un duo de piano avec Bill Evans. C’est alors, comme musicien de studio, qu’il s’intéresse à l’écriture et signe ses premiers arrangements. Il écrit de nombreux arrangements pour le « Thad Jones/ Mel Lewis Orchestra », dont il est le directeur musical.

Il fonde son propre big band en 1997 : le « New Art Orchestra », avec lequel il remportera de nombreux prix, et gravera quelques-unes de ses plus belles compositions. Il termine sa carrière comme enseignant à Boston, et il fonde même une école de musique en Hollande, qu’il dirigera pendant plusieurs années.

DocteurJazz

07/10/24

JAZZ NEWS - Décès de Benny Golson

Le saxophoniste et célèbre compositeur de jazz, Benny Golson, est décédé le samedi 21 septembre 2024, à l’âge de 95 ans.

L’artiste américain est décédé à son domicile, en plein cœur de Manhattan. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aura durablement marqué l’industrie du jazz. En effet, le musicien a endossé de nombreuses casquettes : saxophoniste, arrangeur, parolier et producteur. Il avait été révélé au grand public, lorsqu’il avait rejoint l’orchestre du groupe des Jazz Messengers. Né en 1929, Benny Golson a découvert la musique aux côtés de ses camarades de lycée. Cela marque le début d’une véritable passion. Par la suite, le musicien a continué à vivre de cette passion, en jouant avec les plus importants orchestres de l’époque. Il a également collaboré avec les plus grands artistes, tels que Benny Goodman, Lionel Hampton, ou Art Blakey. Très rapidement, Benny Golson compose ses propres musiques. Et pour cause, en 1959, il fonde le groupe de jazz The Jazztet. Il est aussi à l’origine du titre “Blues March”. Cette chanson deviendra le générique de l’émission d’Europe 1, des années 1960, Pour ceux qui aiment le jazz. En outre, Benny Golson a enregistré plus de trente albums à son nom. Toutefois, il a participé à l’arrangement de nombreuses stars de la musique. Il est notamment question de Miles Davis, Ella Fitzgerald, mais aussi Quincy Jones. Benny Golson a donc travaillé sur plus de 300 morceaux. Une très belle performance !

JazzRadio

 
"Killer Joe"

03/10/24

A LA RENCONTRE DE : Chet Baker

"Time after time"

Né le 23 décembre 1929 à Yale en Oklahoma, Chet Baker est l’un des fondateurs du style Cool, ou West Coast. Sa famille s’installe en Californie en 1939, et après avoir commencé par le trombone, Chet travaille la trompette. Il est fasciné par Harry James et Lester Young. Engagé dans des orchestres militaires de 1946 à 1951, il découvre le Bebop et le jazz « savant » de Woody Herman et Stan Kenton.

Charlie Parker, Dexter Gordon et Paul Desmond lui offrent ses premiers engagements. En 1952, il débute sa collaboration avec Gerry Mulligan et fonde un quartet inédit (sans piano ni guitare). Son style délicat et fragile, à la trompette comme au chant, en font une des icônes du jazz blanc des années 50.

Chet Baker aura eu toute sa vie des problèmes de drogue et il fera plusieurs séjours en prison… Il décède à Amsterdam en 1988, après être tombé de la fenêtre de sa chambre…

DocteurJazz

29/09/24

MUSIC - Waine Shorter - Birdland

"Birdland"

« Birdland » est une composition instrumentale de jazz du claviériste Joe Zawinul qui a fait ses débuts sur l’album Heavy Weather de Weather Report en 1977. Pièce de jazz-fusion, elle a connu un succès commercial inhabituel et est devenue un standard du jazz, entrant dans le répertoire de nombreux groupes et groupes, dont Buddy Rich, le big band de Maynard Ferguson, et The Manhattan Transfer, qui a enregistré une version vocale de la chanson avec des paroles de Jon Hendricks. Une version uptempo (avec une légère introduction au rap) apparaît sur l’album Back on the Block de Quincy Jones en 1989, avec les voix de Kool Moe Dee, Big Daddy Kane, Ella Fitzgerald et Sarah Vaughan. La version originale est facilement reconnaissable à une intro harmonique artificielle jouée par le bassiste Jaco Pastorius. 


« Birdland » a été nommé d’après le club de jazz new-yorkais Birdland sur la 52e rue, qui à son tour a été nommé d’après le saxophoniste de jazz Charlie Parker, surnommé « Bird ». La chanson est un hommage à Parker et au club que Zawinul fréquentait en tant que jeune musicien (et où il a rencontré sa future femme).

26/09/24

A LA RENCONTRE DE : Max Roach

"Mr. Hi hat"
Né le 10 janvier 1924, Max Roach passe son enfance à Brooklyn. Sa mère est chanteuse de gospel, et il ne tarde pas à jouer de la batterie (après avoir essayé le bugle) dans plusieurs groupes de gospel. En 1941, tout juste diplômé de la « Boys High School » il fait un court passage dans l’orchestre de Duke Ellington. Il commence alors à fréquenter les clubs de la 52ième rue. Lui et Kenny Clarke, révolutionnent le tempo à 4 temps en faisant à présent le « chabada » sur la grande cymbale ride (pendant la période swing des années 30, celui-ci se faisait sur les cymbales charleston). Max fut l’un des premiers batteurs à marquer les accents sur la grosse caisse pour souligner la mélodie, faisant sortir d’un coup son instrument du simple rôle d’accompagnateur…

Il fut le batteur attitré de la plupart des sessions bebop avec Dizzy, Parker, Monk, Miles… En juin 1956, un terrible accident de voiture fit perdre la vie à deux des membres de son quintet : Clifford Brown et Richie Powell (le frère de Bud). Max en fut très affecté. Pendant les années 60, très investit dans la cause afro-américaine, il est « boudé » par l’industrie du disque, mais il enregistre en 1962 avec Charlie Mingus et Duke Ellington, un album iconique « Money Jungle ». Max finira sa vie en étant professeur à l’université du Massachusetts.

DocteurJazz

23/09/24

A LA RENCONTRE DE : Thelonious Monk

"Blue Monk"

Né le 10 octobre 1917 en Caroline du nord, Thelonious Monk est le pianiste et compositeur le plus emblématique de la période Bebop. Ses deux parents sont pianistes, et la famille s’installe à New York lorsqu’il est âgé de 4 ans. Après avoir débuté au violon puis à la trompette, il étudie le piano classique et remporte même plusieurs concours amateurs.

Réformé de l’armée pour des motifs psychiatriques, il fonde son premier orchestre en 1937. Il devient le pianiste attitré du Minton’s Playhouse, où se déroulera la révolution du Bebop. Il y joue en compagnie de Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bud Powel (autre grand pianiste Bop) et tant d’autres.

Malgré le fait que cette jeune génération, à laquelle il appartient à l’époque, ait un profond respect pour les anciens, Monk dira : « Il faut créer quelque chose qu’ils ne puissent pas jouer … » Sous-entendu : les musiciens de jazz Swing, avec lesquels la rupture est alors totale.

Le jeu très particulier de Monk, et son approche singulière de l’harmonie, influenceront fortement la musique Bop. Même si sa carrière a du mal à décoller et malgré le fait qu’il soit un pianiste souvent décrié, Monk reste un génie du piano jazz et de la composition.

Il aura souvent des problèmes de drogue, qui lui vaudront par 2 fois la suppression de sa carte de travail. A partir de 1972 et jusqu’à son décès en 1982, il jouera moins. Son dernier album en tant que leader est enregistré en 1968 avec le Big Band d’Oliver Nelson : c’est un pur chef d’œuvre…

DocteurJazz

15/09/24

JAZZ NEWS - Pat Metheny : son album “MoonDial” fait sensation


C’est officiel : le guitariste américain Pat Metheny est enfin de retour avec un album solo, intitulé “MoonDial”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’une franche réussite.

Ce n’est plus un secret pour personne : Pat Metheny est l’un des plus grands guitaristes de l’histoire du jazz. Il vient d’ailleurs de sortir un nouvel album, pour le plus grand bonheur des amateurs du genre. En effet, ce nouveau disque, intitulé “MoonDial”, est sorti par le biais du label de l’artiste. De plus, il met en avant un instrument de musique acoustique, unique en son genre : la guitare baryton à cordes en nylon. Cette dernière offre une sonorité bien particulière, qui va jusqu’à captiver l’âme de celui qui l’écoute. Effectivement, la guitare baryton est accordée une quarte en-dessous, par rapport à une guitare traditionnelle. En outre, les deux cordes du milieu sont accordées une octave plus haut. Ainsi, l’artiste peut exécuter des accords impossibles à créer sur d’autres instruments. Mais cette guitare est un instrument expérimental. Il a été produit par la célèbre luthière, Linda Manzer. Toutefois, Pat Metheny n’en est pas à son premier coup d’essai, puisqu’il est question de son 55e album. D’autant plus que sa carrière est particulièrement impressionnante. Le musicien a notamment remporté 20 Grammy Awards, pour 39 nominations, ainsi que de nombreuses autres distinctions. Malgré son statut de grande star du jazz, Pat Metheny a souvent besoin de se reconnecter avec son art, mais aussi de renouer avec l’inspiration. Il est vrai que chacun de ses albums explore un nouveau monde sonore. “MoonDial” ne fait donc pas exception à la règle.

JazzRadio

14/09/24

A LA RENCONTRE DE : Charlie Parker

"Now's the time"
Né le 29 août 1920 à Kansas City, Charlie Parker (surnommé « Bird » en raison de son goût immodéré pour le poulet, et de son jeu « agité » comme le vol d’un oiseau) est sans doute le musicien le plus emblématique du style Bebop. Au début des années 40, avec Dizzy Gillespie, il jette les bases du jazz moderne.

Dès l’âge de 11 ans, il étudie le saxo en autodidacte, aidé par Buster Smith. Il obtiendra son premier engagement de professionnel dans l’orchestre de Jay Mc Shann en 1937.

En 1939 il s’installe à New York et y rencontre toute la jeune garde du jazz, avec laquelle il va créer ce nouveau style, basé sur des rythmes plus complexes, une harmonisation plus riche et tendue. Charlie Parker se produira en France en 1949, à la salle Pleyel notamment. Cette même année, il enregistrera avec un ensemble à cordes. Cet enregistrement lui apportera la consécration et la reconnaissance du grand public. Il décèdera très jeune, à l’âge de 34 ans, des suites d’une consommation démesurée de drogue…

DocteurJazz

BELLES VOIX FEMININES DU JAZZ - Nina Simone - Little girl blue

"Little girl blue"