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04/09/25

LEGENDES DU JAZZ - Nina Simone (1933 – 2003)

"Feeling good"

Eunice Kathleen Waymon, est devenue Nina SIMONE, un nom dont l’identité rendait hommage à son idole, Simone SIGNORET.

Née en Caroline du Nord, Nina Simone était une pianiste classique formée, chanteuse, compositrice et militante des droits civiques. Son talent musical s’est manifesté très tôt – elle a commencé à jouer du piano à l’âge de trois ans et aspirait à devenir concertiste classique. Après s’être vu refuser l’entrée au Curtis Institute of Music de Philadelphie (une décision qu’elle a toujours attribuée à la discrimination raciale), elle a commencé à se produire dans des clubs de jazz d’Atlantic City pour subvenir à ses besoins.

Son style musical unique fusionnait le jazz avec le blues, la folk, le R&B, le gospel et la musique classique. Sa voix profonde et distinctive et son interprétation intense ont fait d’elle une artiste incomparable. Des chansons comme “Mississippi Goddam”, écrite en réponse à l’assassinat de Medgar Evers et à l’attentat de l’église de Birmingham, et “Four Women” sont devenues des hymnes du mouvement des droits civiques.

Au-delà de son activisme politique, Simone était connue pour son tempérament volatil et ses performances imprévisibles. Plus tard diagnostiquée avec un trouble bipolaire, elle a quitté les États-Unis en 1970, vivant en Barbade, au Liberia, en Suisse, aux Pays-Bas et finalement en France. Malgré ses problèmes personnels, son héritage musical reste puissant, influençant des artistes de tous horizons, de Aretha Franklin à Kanye West. Son autobiographie “I Put a Spell on You” et le documentaire “What Happened, Miss Simone?” offrent un aperçu de sa vie complexe et fascinante.

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29/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Ornette Coleman (1930 – 2015)

"Dancing in your head"

Saxophoniste de jazz. Il sort le disque Free Jazz en 1960 qui a un énorme impact. Propose un jazz axé sur l’improvisation, la libération des conventions établies, grande liberté de rythme et de mélodie.

Critiqué car ses improvisations, notamment par Miles Davis, sont jugées chaotiques. Il rejetait la notion d’accord.

Né à Fort Worth, Texas, Coleman est l’un des innovateurs les plus radicaux de l’histoire du jazz. Son approche, qu’il appelait “harmolodique”, libère l’improvisation des structures harmoniques préétablies, permettant aux musiciens d’improviser librement tout en maintenant une cohérence collective.

Ses premiers albums pour Atlantic Records, notamment “The Shape of Jazz to Come” et “Change of the Century”, ont provoqué des réactions polarisées dans la communauté du jazz. Certains critiques et musiciens l’ont rejeté comme un charlatan qui ne maîtrisait pas son instrument, tandis que d’autres l’ont acclamé comme un visionnaire libérant le jazz de conventions devenues restrictives.

L’album “Free Jazz” (1960), qui a donné son nom à tout un mouvement, présente un double quatuor improvisé collectivement sans structure préétablie pendant près de 40 minutes – une approche révolutionnaire à l’époque. Tout au long de sa carrière, Coleman a continué d’explorer, incorporant des éléments de musique classique, de rock et de musiques du monde, comme dans sa composition symphonique “Skies of America” (1972) et ses collaborations avec le groupe Prime Time qui mêlaient jazz et funk.

En 2007, il reçoit le prix Pulitzer pour son album “Sound Grammar”, une reconnaissance tardive de son importance. Bien que controversé jusqu’à la fin, Coleman a élargi les possibilités expressives du jazz d’une manière que peu de musiciens ont égalée.

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27/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Bill Evans (1929 – 1980)

"Waltz for Debby"

Pianiste de jazz américain, Bill Evans a révolutionné l’approche harmonique du jazz et a développé un style lyrique et introspectif qui a influencé des générations de musiciens. Diplômé en composition classique, il apporte au jazz une sensibilité impressionniste inspirée de Debussy et Ravel.

Son passage dans le sextet de Miles Davis en 1958-59 marque un tournant dans sa carrière, contribuant à l’album “Kind of Blue” et laissant une empreinte indélébile sur cette œuvre majeure. Mais c’est avec son propre trio, notamment celui avec le bassiste Scott LaFaro et le batteur Paul Motian, qu’il développe pleinement sa conception du trio de jazz comme conversation à trois voix égales plutôt que comme soliste accompagné.

Les enregistrements au Village Vanguard en 1961, quelques jours avant la mort tragique de LaFaro dans un accident de voiture, représentent l’apogée de cette approche interactive. Des albums comme “Sunday at the Village Vanguard” et “Waltz for Debby” sont considérés comme des œuvres essentielles du jazz.

Evans a lutté toute sa vie contre l’addiction à l’héroïne puis à la cocaïne, ce qui a affecté sa santé et probablement contribué à sa mort prématurée à 51 ans. Malgré ces difficultés personnelles, il a maintenu un niveau artistique exceptionnel, créant une musique d’une beauté et d’une profondeur émotionnelle rares. Son influence s’étend bien au-delà du jazz, touchant la musique classique et pop.

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25/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Stan Getz (1927 – 1991)

"The girl from Ipanema"

Son travail avec les musiciens de bossa nova lui permet de connaître un grand succès. Il enregistre avec le guitariste et chanteur João Gilberto, le pianiste Antonio Carlos Jobim et la chanteuse Astrud Gilberto des compositions comme Desafinado et The Girl from Ipanema qui seront une immense réussite commerciale.

Son surnom était “The Sound” du fait des sonorités aériennes, amples de son jeu.

Né à Philadelphie dans une famille juive, Stan Getz développe un son au saxophone ténor d’une beauté exceptionnelle, influencé par Lester Young mais avec une qualité veloutée distinctive. Malgré son image publique de musicien “cool” due à son association avec le cool jazz et la bossa nova, sa vie personnelle était tumultueuse, marquée par des problèmes d’addiction à l’héroïne et à l’alcool.

Sa collaboration avec les musiciens brésiliens au début des années 1960 a donné naissance à l’album “Jazz Samba” avec le guitariste Charlie Byrd, qui a lancé la vague de bossa nova aux États-Unis. L’album “Getz/Gilberto” (1964) avec João Gilberto, qui contient “The Girl from Ipanema” chanté par Astrud Gilberto, a remporté le Grammy de l’album de l’année – un exploit rare pour un album de jazz.

Au-delà de la bossa nova, Getz était un jazzman accompli qui excellait dans de nombreux contextes, du bebop au jazz cool. Dans les années 1980, après avoir vaincu ses dépendances, il connaît une renaissance artistique avec des albums comme “Anniversary” et “Serenity”. Jusqu’à sa mort d’un cancer du foie en 1991, il a maintenu un niveau d’excellence remarquable, son ton distinctif immédiatement reconnaissable après seulement quelques notes.

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24/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Miles Davis (1926 – 1991)

"So what"

Trompettiste et improvisateur. Vient d’un milieu aisé. Kind of Blue (1959) est peut-être l’album de jazz le plus loué.

Célèbre en France depuis le film de Louis Malle où il improvise en une nuit la musique de son film Ascenseur pour l’échafaud.

S’intéresse au rock psychédélique incarné par Jimi Hendrix.

Figure emblématique du jazz, Miles Davis a été à l’avant-garde de presque tous les développements majeurs du genre pendant plus de quatre décennies. Né dans une famille de classe moyenne à Alton, Illinois, il étudie brièvement à la Juilliard School avant de rejoindre le quintette de Charlie Parker. Sa carrière peut être divisée en plusieurs périodes distinctes, chacune représentant une évolution significative dans le jazz.

Son album “Birth of the Cool” (1957) marque une rupture avec le bebop frénétique, introduisant un son plus doux et plus arrangé. “Kind of Blue” (1959), avec John Coltrane, Bill Evans et Cannonball Adderley, est l’album de jazz le plus vendu de tous les temps, introduisant l’improvisation modale qui libère les musiciens des contraintes harmoniques traditionnelles.

Avec son second grand quintette (Wayne Shorter, Herbie Hancock, Ron Carter et Tony Williams), Davis pousse le jazz acoustique à ses limites avant de se tourner vers l’électrification. Des albums comme “In a Silent Way” et “Bitches Brew” inaugurent l’ère du jazz-fusion, incorporant des éléments de rock et de funk. Dans les années 1980, Davis continue d’évoluer, incorporant des influences pop contemporaines et utilisant des échantillonneurs et des synthétiseurs.

Connu pour son style de jeu économique et lyrique, son attitude distante et son sens aigu de la mode, Davis était une personnalité complexe qui a transformé le jazz non seulement musicalement mais aussi culturellement, élevant son statut d’art et défiant les stéréotypes raciaux.

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20/08/25

LEGENDES DU JAZZ - John Coltrane (1926 – 1967)

"A love supreme"

Saxophoniste de jazz. Un des inventeurs du free jazz, rejette les normes, valorise l’impro, révolutionne l’improvisation. Porté sur la recherche d’une innovation, créateur, nappes de son.

Expérience spirituelle l’aide à surmonter sa dépendance à l’héroïne et à l’alcool.

Cette spiritualité mène à plusieurs changements dans le style musical de Coltrane. Infusée d’influences indiennes, d’expérimentations modales et d’une curiosité pour le free-jazz, l’évolution du style de Coltrane divise les critiques et les publics ; il est hué lors d’un concert à Paris en 1960 et nommé musicien « d’Anti-Jazz » par le magazine de jazz Downbeat en 1961.

Né en Caroline du Nord, Coltrane a d’abord acquis une reconnaissance en jouant avec Miles Davis et Thelonious Monk avant de former son propre quatuor. Son album “Giant Steps” (1960) est une démonstration éblouissante de sa maîtrise technique et de son approche harmonique innovante, introduisant ce qu’on appelle maintenant les “Coltrane changes” – une série de substitutions d’accords qui créent un mouvement harmonique en tierces majeures.

Son chef-d’œuvre “A Love Supreme” (1965) représente la fusion parfaite de sa virtuosité technique et de sa quête spirituelle. Cette suite en quatre parties est une prière musicale, une expression de gratitude envers Dieu pour l’avoir aidé à surmonter sa dépendance et à trouver un nouveau sens à sa vie. Ses dernières œuvres comme “Ascension” et “Interstellar Space” poussent les limites du jazz vers des territoires plus expérimentaux et avant-gardistes.

Malgré sa mort prématurée d’un cancer du foie à 40 ans, l’influence de Coltrane sur le jazz et au-delà est incalculable. Son intensité émotionnelle, sa recherche spirituelle et son innovation technique continuent d’inspirer des générations de musiciens dans tous les genres.

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18/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Oscar Peterson (1925 – 2007)

"C - Jam blues"

Virtuose d’une version classique du jazz, très populaire. Critiqué par les puristes. Soliste parfaitement accompli, célèbre pour sa vitesse et sa dextérité remarquables. A gagné 8 Grammy Awards.

Artiste prolifique sur disque, il a, en général, enregistré chaque année, depuis les années 1950 jusqu’à sa mort, plusieurs albums. Il est apparu également sur plus de deux cents albums d’autres artistes, notamment Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Billie Holiday et Louis Armstrong qui l’ont surnommé « l’homme aux quatre mains ».

Né à Montréal, au Canada, Peterson est l’un des pianistes de jazz les plus techniquement accomplis de tous les temps, combinant la virtuosité de Art Tatum avec le swing de Nat King Cole et l’inventivité harmonique de Bud Powell. Ses trios, particulièrement celui avec le bassiste Ray Brown et le guitariste Herb Ellis, puis avec le batteur Ed Thigpen remplaçant Ellis, ont établi une norme d’excellence en matière d’interaction de groupe et de cohésion rythmique.

Peterson a enregistré plus de 200 albums et a joué des milliers de concerts dans le monde entier. Son album “Night Train” (1962) est considéré comme l’un de ses meilleurs travaux. En plus de sa carrière d’interprète, il a été un éducateur dévoué, fondant l’Advanced School of Contemporary Music à Toronto et enseignant à l’Université York.

Malgré un accident vasculaire cérébral en 1993 qui a affaibli son côté gauche, Peterson a continué à se produire et à enregistrer, adaptant son style pour compenser ses limitations physiques. Son héritage inclut non seulement ses enregistrements mais aussi ses compositions, dont “Hymn to Freedom”, qui est devenu un hymne du mouvement des droits civiques.

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16/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Charles Mingus (1922 – 1979)

"Goodbye pork pie hat"

Très grande influence sur le jazz des années 1950 et 1960 comme contrebassiste que pianiste et même compositeur.

Très impliqué dans la lutte contre le racisme. Organise un festival des rebelles en 1960.

Publie son autobiographie, Beneath the Underdog.

Contrebassiste virtuose, compositeur brillant et leader de groupe exigeant, Mingus a créé une musique qui combine la sophistication du jazz orchestral d’Ellington avec l’énergie du bebop et la liberté du free jazz émergent. Ses compositions comme “Goodbye Pork Pie Hat” (un hommage à Lester Young), “Better Git It in Your Soul” et “Fables of Faubus” (une protestation contre le gouverneur ségrégationniste de l’Arkansas) reflètent sa vaste gamme d’influences et sa conscience politique aiguë.

Mingus était connu pour son tempérament volcanique – il pouvait congédier des musiciens sur scène ou arrêter complètement un concert s’il estimait que le public n’était pas assez attentif. Ce perfectionnisme s’étendait à son approche de l’enregistrement, où il recherchait constamment le son et l’interprétation parfaits.

En 1971, il a été diagnostiqué avec la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Lou Gehrig), qui a progressivement limité sa capacité à jouer. Durant ses dernières années, il a continué à composer, dictant ses œuvres à des collaborateurs. Après sa mort, sa veuve Sue Mingus a préservé son héritage en supervisant plusieurs groupes répertoire jouant sa musique, dont les Mingus Big Band, Mingus Dynasty et Mingus Orchestra.

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14/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Charlie Parker (1920 – 1955)

"All the thinks you are"

Saxophoniste alto. Plus grand improvisateur de l’histoire du jazz. Sa mère lui offre son premier saxophone à 11 ans. Parker, surnommé Yardbird ou Bird en raison de son goût immodéré pour le poulet. Clint Eastwood lui consacre un film en 1988.

Né à Kansas City, Kansas, Parker a révolutionné le jazz avec sa virtuosité technique, son sens harmonique avancé et sa créativité improvisatrice sans précédent. Avec Dizzy Gillespie, il a développé le bebop, rompant avec les conventions du swing pour créer une musique plus complexe et exigeante.

La contribution de Parker au langage du jazz est fondamentale : ses phrases rapides et asymétriques, ses substitutions d’accords innovantes et sa capacité à improviser sur des progressions harmoniques difficiles ont établi un nouveau standard pour tous les instrumentistes de jazz qui ont suivi. Ses enregistrements comme “Ko-Ko”, “Ornithology” et “Donna Lee” sont des chefs-d’œuvre d’improvisation.

Malheureusement, la vie de Parker a été marquée par une dépendance à l’héroïne qui a commencé dès son adolescence et a finalement contribué à sa mort prématurée à 34 ans. Le médecin légiste qui a examiné son corps a estimé son âge à 50-60 ans, tant l’abus de substances avait détérioré sa santé. Malgré sa courte vie, l’influence de Parker reste omniprésente dans le jazz moderne et au-delà.

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11/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Nat King Cole (1919 – 1965)

"Too young"

Pianiste et surtout chanteur extrêmement populaire. À tel point qu’il devient le premier afro-américain à présenter son propre show à la TV en 1956, annulée un an plus tard, du fait du manque de sponsors, effrayés de soutenir un artiste noir.

Il change de style progressivement pour faire de la pop. Il meurt prématurément d’un cancer du poumon.

Né Nathaniel Adams Coles à Montgomery, Alabama, Cole était d’abord reconnu comme un pianiste de jazz exceptionnel avant que sa voix veloutée ne fasse de lui l’une des plus grandes stars du divertissement américain. Son trio, formé en 1937, a établi un format innovant sans batterie qui a influencé de nombreux musiciens.

Sa transition vers la musique pop avec des tubes comme “Mona Lisa”, “Unforgettable” et “The Christmas Song” lui a valu une renommée internationale. Il a vendu plus de 50 millions de disques au cours de sa carrière. Malgré son succès commercial, Cole a maintenu des normes musicales élevées et a continué à enregistrer du jazz occasionnellement.

Sa carrière télévisuelle, bien que brève, a marqué une avancée importante pour les artistes afro-américains. Même après l’annulation de son émission, Cole est resté une figure respectée, apparaissant dans des films et continuant à enregistrer. Sa fille, Natalie Cole, a également connu une carrière musicale réussie et a créé un duo virtuel avec son père pour “Unforgettable” en 1991, remportant plusieurs Grammy Awards.

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09/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Ella Fitzgerald (1917 – 1996)

"How high the moon"

C’est un peu l’antithèse de Billie Holiday. Sa très longue carrière de 60 ans ne fut émaillée presque que de succès.

Dès 21 ans, elle dirige un orchestre. Surnommée “The First Lady of Song” et “Queen of Jazz”, Ella Fitzgerald possédait une voix d’une pureté et d’une précision exceptionnelles, couvrant une gamme de trois octaves. Sa capacité au scat (improvisation vocale utilisant des syllabes sans signification) était légendaire, notamment dans des performances comme “How High the Moon” où elle cite des dizaines d’autres mélodies.

Découverte lors d’un concours amateur au Apollo Theater de Harlem, elle débute avec l’orchestre de Chick Webb avant de poursuivre une carrière solo après la mort de ce dernier. Sa série d’albums “Songbooks” pour Verve Records, où elle interprète les œuvres de compositeurs comme Cole Porter, Duke Ellington et George Gershwin, constitue une référence incontournable du jazz vocal.

Malgré sa célébrité, Fitzgerald a dû faire face au racisme tout au long de sa carrière. Un incident célèbre implique Marilyn Monroe qui, en 1955, convainquit le propriétaire du Mocambo Club de Los Angeles d’engager Fitzgerald en promettant d’occuper une table de première rangée chaque soir. Fitzgerald reste l’une des voix les plus influentes de l’histoire du jazz, ayant vendu plus de 40 millions d’albums.

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08/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Dizzy Gillespie (1917 – 1993)

"A night in Tunisia"

Trompettiste, chanteur et chef d’orchestre.

Son nom, Dizzy, lui vient de son goût pour la clownerie sur scène.

Avec Charlie Parker, considéré comme le fondateur du bebop. Virtuose de la trompette. Style de jazz caractérisé par l’éclatement de la section rythmique, les dissonances et les effets chromatiques.

John Birks “Dizzy” Gillespie est immédiatement reconnaissable à sa trompette à pavillon courbé (résultat d’un accident qui s’avéra bénéfique pour son son) et à ses joues gonflées lorsqu’il jouait. Avec Charlie Parker, il a codifié le langage du bebop, un style de jazz virtuose caractérisé par des tempos rapides, des harmonies complexes et des improvisations sophistiquées.

Au-delà du bebop, Gillespie est un pionnier du jazz afro-cubain, fusionnant les rythmes latins avec le jazz dans des compositions comme “Manteca” et “A Night in Tunisia”. En tant qu’ambassadeur culturel, il a effectué de nombreuses tournées mondiales, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.

En plus de ses innovations musicales, Gillespie est connu pour son sens de l’humour et son charisme, ainsi que pour son rôle de mentor auprès de jeunes musiciens comme Miles Davis et John Coltrane. Sa candidature humoristique à la présidence des États-Unis en 1964, promettant de renommer la Maison-Blanche “The Blues House” et de nommer Miles Davis directeur de la CIA, témoigne de son esprit malicieux.

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06/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Thelonious Monk (1917 – 1982)

"Don't blame me"

Pianiste, compositeur et chef d’orchestre.

Le Grand Prêtre ou le Prophète du be-bop. Sa façon de jouer à plat, les doigts tenus à l’horizontale, en prolongement de la paume de la main.

D’extravagants couvre-chefs.

Il casse les codes du piano dans le jazz en s’émancipant du moule classique.

Né à Rocky Mount, Caroline du Nord, Monk est un innovateur dont la musique se caractérise par des dissonances inhabituelles, des silences éloquents et des rythmes anguleux. Ses compositions comme “Round Midnight”, “Straight, No Chaser” et “Blue Monk” sont devenues des standards de jazz essentiels. Bien qu’initialement associé au mouvement be-bop, son style était trop idiosyncratique pour être facilement catégorisé.

Monk est resté largement méconnu jusqu’à la fin des années 1950, lorsqu’il signa avec Columbia Records et fit la couverture du magazine Time en 1964. Son excentricité sur scène – incluant des danses impromptues pendant les solos d’autres musiciens – faisait partie intégrante de son personnage.

Dans les années 1970, Monk se retira progressivement de la vie publique, souffrant possiblement de troubles mentaux non diagnostiqués. Son influence reste considérable, non seulement sur les pianistes de jazz mais sur tous les musiciens qui valorisent l’originalité et l’expression personnelle.

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05/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Billie Holiday (1915 – 1959)

"God bless the child"

Pour beaucoup, la plus grande soliste de l’histoire du jazz. Famille misérable, chante dès l’adolescence dans les clubs de New York.

S’implique dans la lutte contre la ségrégation. La chanson “Strange Fruit” dénonce la pratique du lynchage.

Années 1940, descente aux enfers : drogue, alcool, tabac, troubles avec la justice, malheurs amoureux.

Née Eleanora Fagan à Philadelphie, Holiday, surnommée “Lady Day”, possédait une voix distinctive et une approche du phrasé qui transformait chaque chanson en une déclaration personnelle profonde. Sa collaboration avec Lester Young au saxophone ténor a produit certains des moments les plus émouvants du jazz. Sa capacité à transmettre l’émotion est particulièrement évidente dans des chansons comme “God Bless the Child” (inspirée par sa propre relation avec sa mère) et “Strange Fruit”, une protestation poignante contre les lynchages raciaux qui devint son morceau signature malgré les risques qu’elle prenait en le chantant.

Sa vie fut marquée par des abus dès son enfance, suivis par des relations abusives à l’âge adulte et une lutte constante contre la dépendance. Ses problèmes avec la loi culminèrent avec une peine de prison pour possession de drogue en 1947, ce qui lui coûta sa licence cabaret de New York et limita sévèrement sa carrière. Elle meurt à 44 ans, sous garde policière dans un hôpital pour une cirrhose du foie, pratiquement sans le sou malgré son immense talent. Son autobiographie “Lady Sings the Blues” (1956) a été adaptée au cinéma avec Diana Ross dans le rôle principal.

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04/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Art Tatum (1910 – 1956)


"Tea for two"

Pianiste, pratiquement aveugle depuis sa naissance.

Admiré par Horowitz, Samson François ou Count Basie. Premier grand jazzman à pouvoir rivaliser avec les concertistes classiques.

Style à deux mains, avec des rythmes différents.

Originaire de Toledo, Ohio, Art Tatum possédait une technique pianistique extraordinaire que beaucoup considèrent comme inégalée. Malgré sa déficience visuelle (il était aveugle d’un œil et avait une vision très limitée de l’autre), il développa un jeu caractérisé par une vitesse fulgurante, des harmonies complexes et des improvisations virtuoses. Son interprétation de standards comme “Tea for Two” et “Tiger Rag” révolutionna l’approche du piano jazz.

Le pianiste classique Vladimir Horowitz était si impressionné par Tatum qu’il refusait de jouer en sa présence. Charlie Parker, quant à lui, étudiait ses enregistrements pour développer son propre style.

Tatum enregistra principalement en solo, bien qu’il ait aussi joué en trio et avec des groupes plus larges. Son style est si riche et complexe qu’il donne souvent l’impression qu’il y a plusieurs pianistes qui jouent simultanément. Il meurt prématurément des suites d’une insuffisance rénale, laissant un héritage musical qui continue d’émerveiller et d’intimider les pianistes jusqu’à aujourd’hui.

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03/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Django Reinhardt (1910 – 1953)

"Minor swing"

De son vrai nom Jean-Baptiste, virtuose de la guitare d’origine tsigane, autodidacte.

Ayant perdu l’usage de deux doigts de sa main gauche, il met en place une technique spéciale de guitare à trois doigts.

Il découvre le jazz dans les années 1930, invente une nouvelle formule avec un violon, une guitare et deux contrebasses. Tel succès qu’il influence les Américains.

Il donne toute sa place à la guitare dans le jazz.

Né en Belgique dans une famille manouche, Django Reinhardt est gravement brûlé lors d’un incendie de sa caravane en 1928. Malgré la paralysie partielle de sa main gauche, il développe une technique de jeu révolutionnaire. En 1934, avec le violoniste Stéphane Grappelli, il forme le Quintette du Hot Club de France, pionnier d’un style connu sous le nom de “jazz manouche” ou “gypsy jazz”. Leurs enregistrements comme “Minor Swing” et “Nuages” restent des références.

L’influence de Reinhardt est immense, non seulement sur les guitaristes de jazz mais aussi sur des musiciens de rock comme Jerry Garcia et Jimmy Page. Longtemps après sa mort prématurée d’une hémorragie cérébrale, son style unique continue d’inspirer des festivals dédiés dans le monde entier.


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02/08/25

LEGENDES DU JAZZ - Louis Armstrong (1901 – 1971)

"What a wonderfull world"

Né dans la pauvreté à la Nouvelle-Orléans, “Satchmo” ou “Pops” est peut-être la figure la plus emblématique du jazz. Trompettiste virtuose, chanteur à la voix reconnaissable entre mille et personnalité charismatique, Armstrong a révolutionné le jazz en transformant ce qui était essentiellement une musique collective en un art du soliste.

Ses enregistrements avec les Hot Five et Hot Seven dans les années 1920 sont considérés comme des chefs-d’œuvre du jazz classique. Des morceaux comme “West End Blues” et “Potato Head Blues” démontrent sa technique exceptionnelle, son phrasé innovant et sa capacité à improviser avec une créativité sans précédent.

Au-delà de sa contribution musicale, Armstrong est devenu un ambassadeur culturel américain, effectuant des tournées internationales sous l’égide du Département d’État. Ses grands succès comme “What a Wonderful World” et “Hello, Dolly!” ont transcendé le monde du jazz pour toucher un public mondial. En 1964, il détrône même les Beatles au sommet des charts avec “Hello, Dolly!”.

Malgré le racisme de son époque, Armstrong a maintenu une attitude publique optimiste, bien qu’il ait pris position contre la ségrégation, notamment lors de la crise de Little Rock en 1957. Son influence s’étend bien au-delà du jazz, ayant impacté pratiquement tous les genres musicaux du XXe siècle.

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30/07/25

LEGENDES DU JAZZ - Duke Ellington (1899 – 1974)

"Mood indigo"

Edward Kennedy de son vrai nom est un petit-bourgeois afro-américain. Doué d’un grand sens de la distinction personnelle, ses camarades le surnomment “Duke”.

Pianiste et compositeur, c’est un des jazzmen les plus célébrés de l’Histoire, source d’inspiration permanente pour de nombreux musiciens. Il ne faut pas l’oublier, Duke est aussi un chef d’orchestre hors pair. Il déclare d’ailleurs :

« Mon instrument, ce n’est pas le piano, c’est l’orchestre ».

Ellington fut le premier jazzman à franchir le seuil de la Maison-Blanche comme invité personnel du président des États-Unis, et à recevoir, en France, la Légion d’honneur.

Sa carrière s’étend sur plus de cinquante ans, durant lesquels il compose plus de deux mille pièces. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent “Mood Indigo”, “Take the A Train” et “Sophisticated Lady”. Son orchestre, avec lequel il joue au fameux Cotton Club de Harlem dans les années 1930, devient un laboratoire musical où il développe un son unique, exploitant les capacités individuelles de ses musiciens comme le trompettiste Cootie Williams et le saxophoniste Johnny Hodges.

Ellington est également pionnier dans la composition de suites de jazz étendues comme “Black, Brown and Beige” qui explorent l’histoire et l’expérience afro-américaines.

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29/07/25

LEGENDES DU JAZZ - Sydney Bechet (1897 – 1959)

"Petite fleur"

Clarinettiste, saxophoniste et orchestrateur de jazz noir américain. La France découvre le jazz avec lui. Il trouve ici son véritable succès. Célèbre dès la fin des années 1940, il s’installe. Il meurt à Garches en 1959.

Né à la Nouvelle-Orléans, Bechet est l’un des premiers grands solistes du jazz, maîtrisant parfaitement la clarinette avant de se tourner vers le saxophone soprano où il développa un vibrato caractéristique et expressif. En France, il connaît un immense succès avec des morceaux comme “Petite Fleur” et “Les Oignons”.

Son style passionné et sa virtuosité technique ont influencé de nombreux musiciens, dont Johnny Hodges et John Coltrane. Il a épousé Elisabeth Ziegler en 1951 et est enterré au cimetière de Garches, où sa tombe est encore régulièrement fleurie par ses admirateurs.

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28/07/25

LEGENDES DU JAZZ - Jelly Roll Morton (1885 – 1941)

"Hesitation blues"

Son vrai nom est Ferdinand Joseph La Menthe. C’est un créole de Nouvelle-Orléans, marqué par la culture française.

Il acquiert son surnom, “Jelly Roll”, d’un gâteau dans un bordel. Il apprend très tôt l’harmonica, la bombarde et la guitare. C’est plus tard qu’il se met au piano, avec réticence. Il s’installe avec son groupe, les Red Hot Peppers (ça ne vous rappelle rien ?) à Chicago en 1923. Il a côtoyé une vie d’aventurier.

Il s’est prétendu inventeur du jazz. C’est contestable, mais c’est celui qui a le plus innové pour créer un jazz orchestral.

Morton est l’un des premiers compositeurs majeurs du jazz, combinant les styles ragtime, blues et créole pour créer une musique sophistiquée et structurée. Ses compositions comme “King Porter Stomp”, “Wolverine Blues” et “Black Bottom Stomp” sont devenues des standards du jazz. Ses enregistrements pour la Bibliothèque du Congrès en 1938 constituent un témoignage précieux sur les origines du jazz et son développement à la Nouvelle-Orléans.

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27/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Dizzy Gillespie – Le trompettiste au pavillon tordu

"Umbrella man" 

Sa trompette avait le pavillon relevé vers le ciel, à 45°. Un accident ? Oui. Un soir, un danseur la fait tomber. Dizzy essaie… et trouve que ça projette mieux le son dans les grandes salles. Il ne reviendra jamais en arrière. Son humour était aussi légendaire que son jeu.

26/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Herbie Hancock – La “fausse note” parfaite

"Cantaloupe Island"

En concert avec Miles Davis, Herbie Hancock fait une erreur d’accord flagrante. Il panique. Mais Miles, au lieu de s’arrêter, modifie immédiatement son solo pour rendre cette note "fausse" complètement naturelle. Après le concert, Hancock lui dit :

— "Je me suis trompé."

Miles lui répond :

— "Il n’y a pas d’erreurs dans la musique, il n’y a que des occasions."

ChatGpt

25/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Elvin Jones – La tempête derrière Coltrane

"Drum solo"

Batteur mythique du John Coltrane Quartet, Elvin Jones jouait comme un ouragan. Une fois, pendant un solo de Coltrane, Elvin casse une baguette. Il continue à mains nues, frappant sur les cymbales et les peaux sans s’arrêter. Le public n’a même pas remarqué. Juste une énergie brute, continue, sacrée.

ChatGpt

23/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Sarah Vaughan – La voix divine… incomprise

"The shadow of your smile"

Quand elle commence à chanter dans les clubs de Harlem, on lui dit qu’elle est trop “savante”, que ses mélodies sont trop complexes pour du jazz vocal. Mais rapidement, elle conquiert les musiciens. Dizzy Gillespie dit d’elle :

— "Elle est le seul instrument à vent féminin qui vaille un big band entier."

Son surnom ? “The Divine One”.

ChatGpt

22/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Ornette Coleman – Le paria du jazz

"Free jazz"

Quand Ornette Coleman arrive avec son saxophone en plastique et son free jazz, certains musiciens le prennent pour un imposteur. Un jour, Mingus le chasse de scène. Mais d’autres, comme Leonard Bernstein, y voient un génie. En 1960, il sort "Free Jazz", un disque qui changera la musique… tout en faisant fuir une partie du public. Ornette disait :

— "Je ne veux pas jouer ce que je sais. Je veux découvrir ce que je ne connais pas encore."

ChatGpt

21/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Wes Montgomery – Le jazzman qui jouait avec le pouce

"Four on six"

Wes Montgomery, légende de la guitare, jouait… sans médiator, uniquement avec le pouce. Il trouvait le son plus chaud et plus doux ainsi, même à des vitesses folles. Et il a appris à jouer en écoutant Charlie Christian… à l’oreille, sans savoir lire la musique. Le soir, il jouait dans les clubs, puis rentrait à 2h du matin pour bosser… dans une usine.

ChatGpt

20/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Chet Baker – L’ange déchu

"My funny Valentine"

Chet avait une voix d’ange et un jeu de trompette d’une douceur rare. Mais il vivait dans une spirale d’addiction. Dans les années 60, des dealers lui cassent les dents. On pense sa carrière finie. Il réapprend à jouer avec un dentier. Sa sonorité devient plus fragile… et plus bouleversante encore.

ChatGpt

19/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Max Roach & le jazz militant

"Driva man"

Après l’assassinat de Malcolm X, Max Roach compose "We Insist! Freedom Now Suite", un manifeste musical pour les droits civiques.

C’est un jazz rugueux, violent, politique, loin des clubs feutrés. Certains clubs refusent de le programmer. Il répond :

— "Je ne joue pas pour les oreilles, je joue pour les consciences."

ChatGpt

18/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Duke Ellington – La classe jusqu’au bout

"Mood indigo"

On demandait souvent à Duke Ellington quel était son genre de musique préféré. Il répondait toujours avec élégance :

— "Il n’y a que deux sortes de musique : la bonne, et le reste."

Et il écrivait sans relâche, dans les chambres d’hôtel, dans le train, en loge… jusqu’à sa mort, avec plus de 3 000 compositions à son actif.

ChatGpt

16/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Louis Armstrong – L’ambassadeur malgré lui

"What a wonderful world"

En pleine Guerre froide, le gouvernement américain demande à Louis Armstrong de représenter les États-Unis en Afrique. Il accepte…

Jusqu’à ce que l’affaire Little Rock (ségrégation scolaire) éclate. Il annule sa tournée et déclare :

— "Le gouvernement peut aller au diable, je ne représente pas un pays qui traite mes frères comme ça."

Un héros diplomatique, mais surtout humain.

ChatGpt

15/07/25

PETITES ANEDOCTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Billie Holiday – Le chant qui dérange

"Strange frut"

"Strange Fruit", la chanson contre le lynchage des Afro-Américains, a été tellement puissante qu’elle valut à Billie Holiday des menaces du FBI. L’agent Harry Anslinger tenta d’interdire qu’elle la chante en public. Elle le fit quand même, chaque soir, avec une lumière unique et le silence total dans la salle. Un vrai acte de résistance.

cHATgPT

14/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - John Coltrane – Le souffle infini

"In a sentimental mood"

Coltrane jouait parfois des solos si longs qu’ils semblaient ininterrompus. Un soir, son solo dure plus de 45 minutes. Quand il finit, le pianiste McCoy Tyner lui demande :

— "Mais pourquoi t’as pas arrêté ?"

Coltrane répond :

— "Je ne savais pas comment m’arrêter."

ChatGpt

13/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Art Blakey – Le batteur qui recrute à l’instinct

"Moanin' "

Blakey dirigeait les Jazz Messengers comme une pépinière de talents. Quand il rencontrait un jeune musicien prometteur, il lui proposait parfois de jouer sans même l’avoir entendu avant. Son flair était infaillible : il a lancé Wayne Shorter, Lee Morgan, Wynton Marsalis…

ChatGpt

11/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Thelonious Monk – L’homme au chapeau

"Rythm-a-ning"

Monk était connu pour son style musical… et vestimentaire. Il portait souvent des chapeaux extravagants, voire des lunettes de ski en plein concert. À un journaliste qui lui demande pourquoi, il répond simplement :

— "Pourquoi pas ?"

Un anticonformiste jusqu’au bout des doigts… de piano.

ChatGPT

10/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Ella Fitzgerald – L’erreur magique

 

"Mac The Knife"

En 1960, en concert à Berlin, Ella commence "Mack the Knife"… et oublie les paroles. Plutôt que de paniquer, elle improvise avec humour et talent. Ce moment devient légendaire, et le public ovationne. L'enregistrement remportera même un Grammy Award.

ChatGpt

09/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Miles Davis – Le roi du silence

"Blue in green"

Pendant un enregistrement, un musicien demande à Miles Davis :

— "Tu ne dis rien sur ce que je dois jouer ?"
Miles lui répond :
— "Si je te le disais, ce ne serait plus ton solo."

Miles croyait au pouvoir du silence — dans la vie comme dans la musique.

ChatGTP

08/07/25

PETITES ANECDOTES SUR LES GEANTS DU JAZZ - Charlie Parker – Le génie affamé

"Bird of paradise" (1947)

Un jour, Charlie Parker aurait vendu son saxophone pour acheter de l’héroïne… et emprunté celui d’un autre musicien pour jouer le soir-même. Malgré ses démons, il jouait avec une telle virtuosité que même dans les pires conditions, il fascinait ses pairs. Dizzy Gillespie disait de lui : « Il pouvait jouer en tombant de l’escalier"

ChatGTP

30/06/25

JAZZ NEWS - Joshua Redman, signe un retour inspiré avec "Words Fall Short"

"A message to unsend"

Le 20 juin, Joshua Redman a sorti "Words Fall Short", un album entièrement instrumental composé de nouvelles créations originales.

Depuis plus de trois décennies, Joshua Redman s’impose comme l’une des voix majeures du jazz moderne. Révélé dans les années 1990, il a construit une carrière remarquable grâce à un jeu expressif et à une musique variée, faisant de lui une figure incontournable de la scène jazz actuelle.

Annoncé il y a quelques semaines, son dernier album "Words Fall Short", est sorti le 20 juin dernier. Ce nouveau projet est assez éloigné du précédent "Where Are We", porté par un nouveau groupe complice et inventif. Ce deuxième album de Joshua Redman sur le label Blue Note, est constitué de compositions originales avec son quartet composé du pianiste Paul Cornish, du bassiste Philip Norris et du batteur Nazir Ebo. Melissa Aldana et Gabrielle Cavassa participent aussi au projet, insufflant une énergie nouvelle à cet album salué pour son équilibre entre compositions soignées et improvisations vivantes.

Avec Words Fall Short, Joshua Redman confirme son talent pour réinventer son art avec modernité, tout en restant fidèle à l’esprit du jazz et son style sincère.

JazzRadio

26/06/25

JAZZ NEWS - Malted Milk - What a night

"What a night"

le groupe Malted Milk a dévoilé un nouveau titre, "What a Night". Une sortie qui signe le retour des musiciens, presque un an et demi après la sortie de leur dernier projet "1975", projet qui avait été très bien accueilli par les amateurs du groupe et de soul. Ce nouveau single représente le premier extrait de leur prochain album prévu en novembre 2025. Un son porté par la voix d'Arnaud Fradin et qui mêle guitares bluesy, claviers vintages et groove organique.

Formé en 1998 en Loire-Atlantique, Malted Milk était à l'origine un duo, puis a évolué en quintette avant de devenir le septuor que l'on connaît aujourd'hui. Le groupe nantais doit sa renommée à certains de ses projets comme "Sweet Soul Blues", "Love, Tears and Guns" et plus récemment l'EP "Let Me Ride" sorti en 2021.

Et ce n’est que le début. En tournée dans l'hexagone en 2025, Malted Milk prévoit une série de concerts en 2026, avec une date exceptionnelle à La Cigale, le 26 mars.

Avec ce retour Malted Milk confirme qu'il reste l’un des rares groupes français capables de transmettre l’âme de la soul.

JazzRadio

10/06/25

JAZZ NEWS - Sly Stone est décédé


Le musicien légendaire a laissé son empreinte éternelle dans le funk et la soul.

C'est une triste nouvelle avec laquelle on se lève en ce mardi 10 juin 2025. La veille, une légende de la funk et de la soul, Sly Stone, s'est éteinte, entourée de ses enfants, à l'âge de 82 ans.

JazzRadio

05/06/25

JAZZ NEWS - Virna Nova vous emmène au soleil avec "Stretching Da Bossa"

 

Si les températures estivales de cette fin de printemps vous donnent des envies de voyage, de soleil et de danse, alors on ne saurait trop vous conseiller d'écouter le dernier album de Virna Nova, "Stretching Da Bossa". Un troisième opus solaire et vibrant, sorti le 16 mai dernier, et qui est la suite logique de la quête musicale de Virna. Une quête où l'artiste nous fait découvrir sa version de la bossa nova, entre tradition et modernité, improvisation jazz et sensualité venue tout droit du Brésil, un pays qu'elle a dans le cœur. C'est d'ailleurs de là que vient son surnom, "Nova", et qui résume toute son identité musicale : un esprit libre et vibrant, qui cherche l'authenticité dans tout ce qu'elle entreprend.

JazzRadio

02/06/25

JAZZ NEWS - Malted Milk -1975


Après un quart de siècle de parcours musical, des concerts aux quatre coins du globe et une identité sonore unique, le groupe de soul français Malted Milk revient en force sur le devant de la scène musicale, pour présenter leur dernière odyssée musicale, "1975".

Une date qui n'a évidement pas été choisie au hasard puisque c'est la date de naissance du guitariste et chanteur Arnaud Fradin, le fondateur du groupe passionné par le blues d'outre-Atlantique et de la soul des années 60. C'est donc tout naturellement que ce groupe nantais fondé en 1998, qui était d'abord un trio acoustique, a évolué pour devenir un collectif éclectique et généreux, qui ont un univers qui ne ressemble à aucun autre.

JazzRadio

29/05/25

JAZZ NEWS - Abysskiss - Banana hills (Big Dipper)

"Banana hills"
Un premier album céleste, qui va assurément vous faire planer.

Il aura fallu d'un EP éponyme sorti en 2022 pour que le groupe Abysskiss fasse une percée musicale remarquée. 3 ans plus tard, le groupe revient, et franchit une nouvelle étape avec leur tout premier album sorti le 23 mai dernier chez Saä / Inouïe Distribution, Big Dipper. Un disque qui, pour les amateurs d'astronomie, est une invitation à la contemplation : Big Dipper fait référence à la Grande Ourse. De quoi donner envie de lever les yeux vers les étoiles, tout en gardant les pieds bien sur terre dans un univers musical dense et onirique.

Une histoire qui est née de la jolie complicité musicale entre la saxophoniste Camille Maussion et le guitariste Pierre Tereygeol. Depuis, ils évoluent en quatuor, sans section rythmique, dans un espace où le jazz de création flirte avec la musique de chambre. Aux côtés des deux musiciens, on retrouve deux figures très actives de la scène jazz actuelle : le clarinettiste Victor Auffray (Octotrip, NUBU) et le vibraphoniste Illya Amar (Régis Huby The Ellipse). Ensemble, ils façonnent un son poétique, à la fois minimaliste et très riche, fragile et puissant.

L’ensemble propose une instrumentation atypique, qui sort des cadres traditionnels : guitare baryton, saxophones soprano et ténor, euphonium, flugabone, vibraphone, marimba et voix. Une alchimie rare, qui peut vous propulser dans le ciel étoilé.

Et bonne nouvelle pour les parisiens puisque le groupe se produira le jeudi 12 juin au 38 Riv (38, rue de Rivoli – Paris 4e), lors de deux concerts à 19h30 et 21h30. Une occasion unique de plonger dans l’univers singulier d’Abysskiss, entre clair-obscur et rêverie cosmique.

JazzRadio

20/05/25

HISTOIRES DE JAZZ ET CINEMA - Duke Ellington - Caravan


Dans "Whiplash", le jazz devient champ de bataille. Tension, perfectionnisme, folie : la musique est l’arène où se joue le drame humain. “Caravan” composé par Duke Ellington y est une épreuve aussi physique que mentale.

JazzRadio

14/05/25

HISTOIRES DE JAZZ ET CINEMA - The Blues Brothers (1980) - Everybody Needs Somebody to Love


"
The Blues Brothers", c’est la soul, le blues et le jazz que l’on célèbre dans chaque plan. Avec Aretha Franklin, James Brown et Ray Charles en live, on revisite l’histoire de la musique américaine, entre humour et hommage vibrant.

JazzRadio

12/05/25

HISTOIRES DE JAZZ ET CINEMA - Isaac Hayes - Shaft

"Shaft"

Les grands réalisateurs de cinéma se révèlent souvent être des mélomanes et des jazz fans. Voici une sélection des meilleures B.O Jazz et Soul du 7éme art.

Dans "Shaft", Isaac Hayes fusionne funk et soul dans un thème devenu emblématique du cool urbain, syncopé à la pédale wahwah. Cette B.O révolutionnaire lui a valu un Oscar et a marqué l’entrée de la soul au panthéon du cinéma.

JazzRadio

11/05/25

HISTOIRES DE JAZZ ET CINEMA - Miles Davis - 1 - Ascenseur pour l'échafaud

"Ascenseur pour l'échafaud"

Les grands réalisateurs de cinéma se révèlent souvent être des mélomanes et des jazz fans. Voici une sélection des meilleures B.O Jazz et Soul du 7éme art.

"Ascenseur pour l’échafaud", de Louis Malle, en est l’un des plus beaux exemples. Miles Davis y improvise une bande-son nocturne et hypnotique, enregistrée en une nuit, qui donne au film une dimension presque fantomatique.

JazzRadio

LEGENDES DU JAZZ - Nina Simone (1933 – 2003)

"Feeling good" Eunice Kathleen Waymon, est devenue Nina SIMONE, un nom dont l’identité rendait hommage à son idole, Simone SIGNORE...